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Divers VFR: aides radio-navigation, manoeuvres avancées, procédures d'urgence

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Ce tutoriel donne un ensemble d'indications diverses sur des connaissances complémentaires que les pilotes privés doivent posséder. Les pilotes VFR pilotent essentiellement à vue, mais ils doivent cependant maîtriser les notions fondamentales des aides radio-électriques à la navigation (VORs, NDBs, etc), des aide à la radio-navigation essentiellement utilisée en vol IFR, qu'ils peuvent utiliser occasionnellement. Les pilotes doivent aussi maîtriser quelques techniques avancées de vol pour mieux s'insérer dans les opérations d'aéroport et, enfin, ils sont également astreints à savoir contrôler leur avion ou en reprendre le contrôle en cas de situations d'urgence

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. Les aides radio-électriques à la navigation (VORs, NDBs, etc)
. Manoeuvres avancées
. Procédures d'urgence

arrow back Les aides radio-électriques à la navigation (VORs, NDBs, etc)

Même si le pilotage VFR est un pilotage à vue, les pilotes sont amenés occasionnellement (ou en cas de vol VFR de nuit), à utiliser ce qu'on appelle des aides radio-électriques à la navigation. Les NBDs, les VORs, les VOR-DMEs et les DMEs sont des systèmes radio-électriques au sol qui, par le biais de récepteurs se situant à bord des appareils, permettent une localisation de l'appareil par rapport à eux. La localisation et les fréquences de ces aides radio se trouvent sur les cartes aéronautiques (cartes VFR, cartes de zones d'aéroport, etc)
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- Les NDBs
- Les VORs et VOR-DMEs

arrow back Les NDBs

Les NDB (de l'anglais "Nondirectional radio beacon", "émetteur radion non-directionnel") sont des aides de radio-navigation plus anciens. Ils émettent dans la bande des 200 à 415 kHz et ils permettent de localiser où se trouve un avion par rapport à eux. Les NDB soit sont des NDB indépendants, soit ils sont associés à un système d'atterrissage aux instruments (les célèbres "locators", par exemple, situés le long d'un ILS). Ces locators ont une portée de 15 nautiques. Sinon, les NDB sont de 3 types: MH (portée 25 nautiques, H (50 nautiques) et HH (75 nautiques). Comme les VOR, les NDB possèdent un système d' identification Morse. Les NDB sont sujets aux perturbartions électriques (ainsi les éclairs) et aux interférences d'autres stations. L'équipement de base pour utiliser un NDB consiste en un "Automatic Direction Finder" ("trouveur automatique de direction", ADF). L'ADF consiste essentiellement en un cadran, gradué en azimuths, avec une aiguille qui pointe en direction du NDB. 0° représente le nez de l'appareil et 180° la queue. Certains ADF ont un cadran qui peut être tourné. Il faut toujours avoir à l'esprit que l'azimuth donné par l'aiguille l'est par rapport au nez de l'avion. Si l'aiguille marque 30° à gauche, le NDB se trouve 30° à gauche de l'avant de l'appareil et inversement. Si on prend un cap de 30° de moins à gauche, l'aiguille va indiquer l'azimuth 0° soit que le nez de l'avion, désormais, pointe vers le NDB. Quand un pilote vole vers un NDB en maintenant l'aiguille à zéro, on dit, en anglais, qu'il pratique du "homing to the station" ("il se dirige vers le NDB"). Si on doit appliquer une correction de vent, l'aiguille de l'ADF indiquera celle-ci d'un côté ou de l'autre. En conditions VFR, les NDB sont surtout utilisés, en cas d'urgence (quand on se trouve pris dans de mauvaises conditions de visibilité), pour déterminer une position et un cap

arrow back Les VORs et VOR-DMEs

Comme leur nom en anglais l'indique, "Very High Frequency Omnidirectional Range", un "VOR" est un émetteur de radio-navigation situé au sol qui émet, en cercle autour de lui, dans toutes les directions, dans l'axe de chacun des degrés qui constitue ce cercle. Chaque axe est appelé une "radiale". Chaque radiale est donc la ligne d'émission qui part du VOR vers l'extérieur: la radiale 45, par exemple, est la ligne d'émission qui, à partir du VOR, se dirige au cap magnétique 45. Un VOR est identifiable, depuis le récepteur de l'avion, via un code morse voire un signal vocal. Sur les cartes aéronautiques, les VOR sont représentés alignés au nord magnétique et non au nord géographique. Cela permet de déterminer leurs valeurs directement en cap corrigé de la variation magnétique et la différence entre le Nord du VOR et le nord géographique permet de confirmer la valeur de la variation magnétique (si, par exemple, le Nord du VOR est incliné vers l'Est et présente une différence de 5° par rapport à la verticale ou nord géographique, la variation magnétique du lieu est de 5°E). Les VOR se rencontrent le plus souvent en trois variétés: les VOR simples, les VOR/DME auxquels s'ajoute un système de détermination de distance ("Distance measuring equipment" ou DME; "équipement de mesure de distance) et les VORTAC, VOR militaires rencontrés essentiellement sur les terrains militaires auxquels s'ajoute un système de navigation tactique. Une autre classification des VOR est celle qui distingue entre les VOR de haute altitude (d'une portée atteignant 130 nautiques), de basse altitude (40 nautiques) et terminaux (25 nautiques, VOR liés à une zone terminale d'aéroport). Les VOR permettent de localiser où se trouve l'avion ou, en suivant une radiale, de suivre une route et un cap. Pour cela, les avions sont équipés d'un récepteur VOR qui permet de visualiser une des radiales d'un VOR. Ces récepteurs sont de trois types, fonction du degré de complexité des avions. Sur les avions de tourisme, il est le plus simple, sous une forme dite "récepteur VOR" en français ou "Course Deviation Indicator" ("indicateur de déviation de route", CDI) en anglais. Les avions plus avancés sont équipés de HSI ("Horizontal Situation Indicator", "indicateur de situation horizontal") un indicateur VOR lié au compas directionnel ainsi que d'un RMI, en complément ("Radio Magnetic Indicator", "indicateur radio-magnétique") qui lie une indication VOR à une indication ADF, autre système, plus ancien, de radio-navigation. Le principe de fonctionnement d'un récepteur VOR simple est le suivant: on sélectionne la fréquence VHF du VOR sur la voie appropriée du système radio de l'appareil (on vérifie, par le code morse, qu'il s'agit bien du VOR envisagé); en tournant le cadran mobile du récepteur VOR, on aligne l'aiguille centrale de façon qu'alignée, l'indicateur "TO" s'affiche aussi (ou une flèche pointée vers le haut, "TO", en anglais, signifie "en direction (du VOR)"). Le cadran indique une radiale. Ce réglage permet d'abord de savoir où on se trouve par rapport au VOR. Par exemple, une aiguille VOR alignée à la radiale 45 et TO signifie qu'on se trouve au sud-ouest du VOR. Le réglage permet ensuite de se diriger vers le VOR. Il suffit de prendre un cap égal à la radiale (45 dans ce cas) et on va se diriger sur le VOR, sur la radiale, en rapprochement du VOR, moyen sûr de suivre une route. Si, en survolant le VOR, on maintient notre cap 45, l'indication TO va passer à FROM (flèche pointée vers le bas; "FROM", en anglais, signifie "depuis (le VOR)"), signifiant ce passage verticale VOR: on suit toujours la radiale 45 mais en éloignement du VOR. Pour voler en rapprochement d'un VOR, il est toujours mieux de choisir une radiale "entrante", une radiale qui permet l'affichage de TO. Les VOR, pour ce qui est du vol VFR, par ailleurs, ne s'utilisent pas de cette façon, qui est à réserver au vol IFR (où l'on suit des routes aériennes définies par des aides radio-navigation). En VFR, l'utilisation du VOR doit se limiter à une aide au repérage d'un repère visuel considéré comme peu net. Par exemple, si, lorsqu'on prépare une route, un repère semble peu évident à voir (un croisement de route, qui peut être confondu avec un autre), on va, sur la carte, définir sur quelle radiale d'un VOR ce repère se situe. Le repère, au cours du vol, se repérera donc à la fois visuellement et sera confirmé par le centrage de l'aiguille du récepteur VOR réglé sur cette radiale; encore mieux, s'il s'agit d'un VOR-DME: on confirmera par la radiale et par la distance DME. Une autre utilisation du VOR en vol VFR est que, souvent, on connaît sur quelle radiale de quel VOR voire quelle distance DME se trouve le terrain à partir duquel on vole; aussi, à l'issue d'un vol d'entraînement au cours duquel différentes manoeuvres on pu faire perdre l'emplacement exact de l'avion, l'affichage de la radiale en question au VOR, permet de retrouver le terrain sans problèmes

vignette-lien vers une vue de l'utilisation d'un VORvignette-lien vers une vue de l'utilisation d'un VOR pour confirmer un repère-sol
cliquez sur l'image pour une vue de l'utilisation d'un VORcliquez sur l'image pour une vue de l'utilisation d'un VOR pour confirmer un repère-sol

arrow back Manoeuvres avancées

Lorsqu'un pilote sera en tour de piste sur des terrains moyennement grands, avec une circulation relativement importante, le contrôle, qui aura commandé ce tour de piste, pourra demander au pilote de pratiquer une "procédure d'attente", de façon à réguler le traffic sur le tour de piste. Autre cas de figure: en finale pour une piste, l'avion précédent n'ayant pas encore dégagé la piste, vous-même devrez décider -ou la tour vous demandera- une remise de gaz. Voyons ces deux manoeuvres (note: il n'y pas de checklists spécifiques pour ces manoeuvres; les pilotes doivent savoir les appliquer de mémoire; au cours d'une année de vol, efforcez-vous de vous entraîner deux ou trois fois à ces procédures)
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- La procédure d'attente
- Remise de gaz

arrow back La procédure d'attente
vignette-lien vers une vue du virage à taux standardcliquez sur l'image pour une vue du virage à taux standard

La procédure d'attente a pour but de vous faire prendre du retard, dans le tour de piste, pour réguler le traffic. Vous devrez alors voler, à 90 noeuds. sur un cercle de 360° commençant là où la tour vous aura ordonné la procédure d'attente -en tous les cas avant l'appareil configuré vent arrière (la tour vous demandera la procédure vers les débuts de la vent arrière). Sur un tour de piste à main gauche, par exemple, vous virerez alors sur votre droite, mais pas n'importe quel virage: un "virage à taux standard". Vous utiliserez pour cela le cadran de l'indicateur de virage/bille. Dans le virage, vous devrez maintenir l'avion-symbole sur le trait marqué L ou R, selon le virage. Fonction de chaque appareil et de la vitesse à laquelle vole l'avion, un virage, dans ces conditions, est standardisé: l'avion vire de tant de degrés en tant de temps. La tour, connaissant le type de votre avion, sait, qu'au taux standard, à 90 noeuds, il va vous falloir, par exemple, 2 minutes pour effectuer un virage de 360°. Ils peuvent donc organiser le traffic. La phraséologie utilisé par le contrôle pour vous commander une procédure d'attente est: "Roméo-X-ray, Dôle la tour. Nous avons du traffic. Effectuez un 360° par la droite". Vous accusez réception: "Dôle la tour, Roméo-X-ray bien compris. Pour un 360 par la droite". Et vous faites, à altitude constante et 90 kts, un tour complet au conservateur de cap, par rapport au cap de la vent arrière, en maintenant le taux standard. La tour, à la fin d'un premier virage, peut vous en demander un second. A l'issue de l'une ou l'autre manoeuvre, la tour vous annoncera que, cette fois, vous êtes "numéro 1" pour la piste tant et donc vous reprendrez le cap de la vent arrière (et vous configurerez l'appareil pour l'atterrissage comme sur une vent arrière habituelle)

arrow back Remise de gaz

Il peut arriver, lorsque que vous êtes en finale, que la tour de contrôle ou vous-même l'estimant nécessaire, vous soyez obligé d'interrompre votre atterrissage et de remettre les gaz. La plupart du temps, cela sera dû au fait qu'un avion ayant atterri devant vous n'aura pas encore libéré la piste; on doit aussi remettre les gaz lorsqu'on estime que l'on a manqué sa finale (on est trop bas, trop haut, trop rapide, etc). Pour les deux cas, si vous êtes seul à décider (dans le cas d'un terrain d'aéro-club), vous n'avez pas de marge de manoeuvre: s'il y a un avion encore sur la piste, ou pas encore totalement dégagé, si vous estimez votre approche incertaine VOUS DEVEZ procéder à une remise de gaz. Si, dans le cas d'une approche manquée, vous êtes sous le contrôle d'une tour, vous devrez demander l'autorisation à la tour: "Auxerre-Branches la tour, Roméo-X-ray. Je suis en train de rater ma finale. Demande l'autorisation de remettre les gaz" (donc vous devrez prendre la décision relativement tôt; un tel cas est assez rare. Au pire, si vous êtes trop bas, vous appliquerez la procédure et préviendrez immédiatement après). La procédure de remise de gaz -ou "remettre les gaz"- consiste à ne pas atterrir: on tire le manche, on remet plein gaz, on vole en palier, sans monter immédiatement. Une fois que l'avion a accéléré suffisamment, on enlève 2 crans de volets (pour se retrouver en configuration de décollage usuel -pour un Cessna 172SP, par exemple, on se retrouvera avec 1 cran de volets). Une fois atteinte la vitesse de montée (70 kts pour un Cessna 172SP), on prend l'assiette de montée et on s'enquiert auprès de la tour de quoi faire ensuite: "Auxerre-Branches la tour, de Roméo-X-ray. Pour les instructions". La tour vous précisera donc la suite des opérations (soit tour de piste: "Roméo-X-ray, Auxerre-Branches la tour; vous refaites un tour de piste" -vous accuserez réception; soit une instruction quelconque: un cap, une altitude, une demande de rappel, par exemple)

Lors d'un entraˆnement à ces manoeuvres, vous demanderez l'autorisation sous les formes: "... Roméo-X-ray, pour un entraînement pour un 360 par la droite"; ou "... Roméo-X-ray, pour un entraînement remise de gaz"

arrow back Procédures d'urgence

On aborde là une partie délicate de la formation du pilote. Un avion, généralement, pour ce qui est de son état mécanique, est entretenu et suivi. La panne arrive donc rarement. Mais elle peut arriver. Le deuxième cas de figure est plus apte à survenir: lors d'une manoeuvre demandant beaucoup d'attention de la part du pilote (un autre type de cas sera également évoqué), il peut arriver -et donc ATTENTION!- qu'inconsciemment, on laisse partir l'appareil dans telle ou telle situation de vol dangereuse. Dans tous ces cas, les pilotes sont formés à contrôler l'appareil ou à en reprendre le contrôle
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- Les pannes
- Les situations de vol dangereuses
- Le virage à 45° pour sortir d'un nuage ou d'une formation nuageuse

arrow back Les pannes

Les avions sont bien entretenus et les pannes sont rares. Cependant, tout pilote privé est entraîné à faire face à une panne. Quatre cas sont envisagés: la panne en vol, la panne au décollage, la panne sur l'étape de base d'un tour de piste, la panne sur la vent arrière d'un tour de piste

arrow back Les situations de vol dangereuses

Les forces de l'aérodynamisme sont telles que, dans certaines phases du vol nécessitant du pilote une forte charge de travail, l'inattention -de quelques instants seulement- amènera l'avion dans une position dangereuse. Vous devrez réagir instantanément pour reprendre le contrôle de l'appareil (faute de quoi, d'ailleurs, la situation ne ferait qu'empirer et pourrait mener à l'accident grave)

arrow back Le virage à 45° pour sortir d'un nuage ou d'une formation nuageuse

Il peut arriver, lors d'une navigation, que la météo se gâte. Une formation nuageuse s'est formée brutalement et vous barre la route. Que faire? Il faut réagir rapidement. Vous n'avez pas d'autre choix -c'est une obligation- que de faire demi-tour car vous allez, en tant que pilote VFR, vous retrouver en conditions IFR. Donc après avoir estimé que la zone nuageuse ne vous permettait pas de passer en sécurité, vous faites tout simplement demi-tour, c'est-à-dire un virage à 180° au conservateur de cap (ainsi, d'un cap 355 au cap 355-180 égale 175). ET ce virage doit être exécuté rapidement. Le virage se fera donc à un angle d'inclinaison élevé: 45°. Un virage à 45° se repère, à l'horizon artificiel par le trait blanc sur fond noir le plus bas dans la partie inférieure du cadran. Conservant le cap auquel vous êtes en mémoire, vous inclinez l'avion à vue ET à l'horizon artificiel, 45°, et vous virez. Un virage à grande inclinaison nécessitera que vous tiriez assez fortement sur le manche pour empêcher l'avion de perdre de l'altitude. Et vous tenez l'inclinaison (à l'horizon artificiel seulement) jusqu'à ce que l'avion ait viré de 180° et vous sortez du virage. Le virage à 45° est donc un premier vol aux instruments. Palier, etc. Vous pouvez rebrousser chemin. La sortie d'un virage à forte inclinaison demande un peu plus de temps qu'un virage normal. Anticipez. On peut s'entraîner au virage à forte inclinaison n'importe où, à altitude suffisante et après s'être assuré que l'on peut s'entraîner en sécurité

Website Manager: G. Guichard, site Lessons In Microsoft Flight Simulator / Leçons de vol pour les Flight Simulator de Microsoft, http://flightlessons.6te.net.htm. Page Editor: G. Guichard. last edited: 5/27/2013. contact us at ggwebsites@outlook.com
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