.page d'entrée .sommaire Vol IFR
note importante! les tutoriels concernant les qualifications VFR de nuit et IFR et ceux concernant les vols sur avion de ligne ne peuvent pas être aussi précis et réalistes que ceux concernant le vol VFR, dont nous avons eu une pratique réelle. Nos tutoriels sur le VFR de nuit, l'IFR et le pilotage des avions de ligne ne se fondent que sur notre pratique du VFR, augmentée de données et de lectures tirées d'Internet. Le niveau de réalisme obtenu devrait satisfaire une majorité de lecteurs. Par contre, les personnes cherchant à obtenir le même niveau de précision que celui que l'on trouve dans nos tutoriels sur le vol VFR devront, pour ce faire, se tourner vers d'autres sources ou sites Web |
note: le format spéficique de cette page est dû au fait qu'elle contient des checklists spécialement formatées et qui ne peuvent être réduites, par votre browser, au format habituel des tutoriels de ce site
La qualification IFR (stricto sensu la "qualification IFR (pilote privé"), comme nous l'avons vu, constitue le summum de la formation du pilote privé. Assisté des routes aériennes, des aides à la navigation, du contrôle aérien et des procédures d'atterrissage aux instruments, le pilote privé, avec la qualification IFR, peut voler par tout temps. S'il associe l'anglais aéronautique à la qualification IFR, il peut envisager des vols longs, y compris transatlantiques et les raids. Notre formation IFR incluera une formation sur bimoteur. Les formations, en France, par exemple, prévoient cette possibilité: une formation IFR sur monomoteur s'appelle la qualification IR/SE PPL et une formation IFR sur bimoteur s'appelle la qualification IR/ME PPL. Nous mettrons donc à profit cette possibilité pour nous initier à la fois à l'IFR et au vol sur bi-moteur. Après un survol des différentes notions théoriques relatives au vol IFR, nous aborderons le vol sur bimoteur sur un Beechcraft Baron 58, avec ses checklists. Rappelons que, dans la vie réelle, la formation IFR suppose 47 heures de théorie, 30 heures sur simulateur de vol et 50 heures de vol (dont la formation bimoteur). Les personnes qui souhaiteraient passer leur qualification IFR sur le monomoteur utilisé pour la qualification train rentrant-hélice à pas variable n'utiliseront que les quatre premiers paragraphes de cette page
Piloter aux instruments
Piloter aux instruments, comme son nom l'indique, c'est contrôler l'avion seulement par le biais des cadrans principaux du tableau de bord. Les bases du vol, qui mènent à l'obtention du brevet de pilote privé font, elles, essentiellement appel aux repères visuels: on vole en regardant l'horizon, on contrôle les attitudes de l'avion par les repères horizon-tableau de bord. Voler IFR, au contraire c'est voler aux instruments, c'est-à-dire n'avoir aucune référence extérieure et ne contrôler l'appareil que par les références données par les cadrans principaux du tableau de bord. Nous nous fondons beaucoup, pour la méthode du vol aux instruments stricto sensu, sur les leçons de Roy Machado. Aussi, pour plus de détails, sur ce point, nous renvoyons à ces textes. Vous aurez déjà eu un avant-goût du vol aux instruments, lorsque vous aurez pratiqué le vol sans visibilité (VSV) pour l'obtention de la qualification VFR de nuit. Si donc, vous avez utilisé ce tutoriel, vous aurez déjà une base pour passer à l'IFR. Pour les personnes qui n'auront pas utilisé le tutoriel VFR de nuit, il leur faudra acquérir ces techniques de vol dans leur intégrité
| cliquez sur l'image pour une vue de comment simuler un simulateur dans Flight Simulator |
Piloter un avion aux instruments revient à se fier aux six instruments fondamentaux que sont (de gauche à droite et de bas en haut): le badin, l'horizon artificiel, l'altimètre, la bille et l'indicateur de virage, le compas directionnel et le variomètre. Pour ce faire, on les intègre tout simplement dans les procédures que vous avez étudiées de mise d'un avion dans telle attitude (montée, descente, virage, etc). Au lieu que la mise de l'avion dans l'assiette en question se fasse au repère visuel horizon-tableau de bord, la mise en position de l'avion se fait uniquement par le biais des instruments. Tout simplement! Si vous incluez des heures de simulateur dans votre formation IFR, il vous suffira de simuler un simulateur dans Flight Simulator... Pour cela, un exemple est donné par l'illustration jointe. L'idée de base est d'utiliser différentes fenêtres. L'essentiel est de créer une rupture du réalisme de Flight Simulator
Le vol aux instruments: première base
Le vol aux instruments: première base: un bon premier entraînement au vol IFR est un vol en palier sur un cap constant. On configure un bimoteur (sans trop de réglages moteurs sauf le mélange et l'hélice) en pilote automatique, sur un cap, vers 8000-8500 ft d'altitude). On utilisera ce vol pour s'entraîner à repérer quels sont les repères qui, à l'horizon artificiel, permettent de corriger toute modification autour de l'axe longitudinal ou de l'axe latéral -toute tendance de l'avion à virer d'un côté ou de l'autre ou à quitter le vol en palier (pour monter ou descendre). Et cela, sans référence à l'extérieur, mais en s'aidant seulement de l'horizon artificiel. Ces deux repères, dans le Beechcraft Baron 58, sont le repère blanc, au-dessus, qui montre l'inclinaison en virage de l'avion grâce aux marques blanches. Le triangle orange pointe vers l'horizon de l'horizon artificiel, marquant la position de l'avion en montée, palier, ou descente. Libérez l'avion du pilote automatique et virez à droite, à gauche, seulement à l'horizon artificiel et ramenez l'avion en vol horizontal. Pratiquez sans trop perdre ni gagner d'altitude. Rebranchez le pilote automatique pour re-stabiliser l'avion. Et, cette fois, débranchez-le pour faire monter et descendre l'appareil, puis le ramener en vol en palier, uniquement à l'horizon artificiel (l'appareil ne devrait avoir que peu tendance à virer. Ces exercices vous permettront de bien acquérir les deux réflexes suivants: en vol en palier, sur un cap constant (sans virage), si l'avion tend à partir à gauche ou à droite, action manche-palonnier pour ramener le repère blanc au centre; si l'avion tend à monter ou descendre, pousser ou tirer le manche pour ramener le repère orange sur la position vol en palier. Cette vérification de l'inclinaison et de l'assiette et leur correction DOIT devenir un réflexe pour le pilote en vol en palier IFR
La méthode du vol aux instruments
La méthode du vol aux instruments: voler aux instruments consiste à appliquer une procédure très spécifique: pour chaque changement d'assiette ou d'évolution de l'avion, on va, dans l'ordre placer l'avion dans la nouvelle assiette, contrôler que l'avion se stabilise bien dans cette nouvelle configuration, régler finement cette stabilisation puis, enfin, si la durée manoeuvre en laisse le temps, on contrôlera la stabilité de l'avion dans par une lecture rapide des 6 instruments principaux
- placer l'avion dans une assiette donnée: dans le vol aux instruments, placer l'avion dans une nouvelle assiette ou une nouvelle attitude se fait à l'horizon artificiel. En utilisant les repères précis de l'horizon artificiel, on place l'avion, par exemple, en montée, ou en virage. Et on pratique un premier réglage de compensation, rapide
- la "lecture radiale": la deuxième étape, dans le vol aux instruments, lorsque l'on change l'assiette ou l'attitude de l'avion, consiste àappliquer une procédure, typique, de contrôle de l'avion dans l'assiette en question, dite "lecture radiale": on consulte "radialement", selon une procédure standard, les instruments nécessaires au contrôle. Chaque attitude de l'avion suppose une lecture radiale qui lui est propre. Dans tous les cas, la lecture radiale se fait toujours à partir de l'horizon artificiel -celui-ci contrôlant quelle est la position fondamentale de l'avion. A partir de l'horizon artificiel, on regarde l'instrument qui commande la manoeuvre, on revient à l'horizon artificiel où on corrige éventuellement, puis on repart à l'instrument qui "commande" en second la manoeuvre. Retour à l'horizon artificiel. Correction éventuelle. Dernière étape de chaque lecture radiale: les tours; on vérifie qu'ils sont corrects pour la manoeuvre en cours (cette lecture des tours ne se fait qu'une fois). Enfin, on doit continuer la lecture radiale (sans les tours, donc) jusqu'à stabilisation définitive de l'appareil dans la manoeuvre. NB: la vérification des tours ne se fait pas pour les virages en montée ou en descente car les tours doivent être appliqués finement dès le début de la manoeuvre
- réglage fin de l'avion: l'étape suivante est un réglage fin de l'avion dans l'attitude en question à l'aide du variomètre et de la compensation: en vérifiant, au variomètre, que l'avion ne monte plus ni ne descend, on ajuste finement la compensation pour maintenir le variomètre à zéro. Le réglage fin de la compensation nécessite un usage doux du compensateur et que vous relâchiez la pression sur le manche
- "lecture de contrôle": la lecture de contrôle, enfin, consiste, si la manoeuvre en laisse temps, à lire, dans le sens des aiguilles d'une montre, les 6 instruments principaux, en partant du cadran situé en haut à gauche, en général le badin. Toute modification d'attitude se corrige alors, par une action légère sur les commandes et un contrôle à l'horizon artificiel seulement. Une fois l'appareil dans son attitude de telle ou telle manoeuvre, on procède à une lecture de contrôle, dans le sens des aiguilles d'une montre, des 6 instruments principaux. Tant que l'appareil reste dans l'attitude de manoeuvre dans laquelle on l'a placé, on contrôle l'attitude par cette lecture de contrôle seulement (en cas de déviation, on corrige à l'horizon artificiel par une correction fine). Une bonne méthode de pratiquer la lecture de contrôle, telle qu'indiquée par Roy Machado consiste à fixer le dessous de l'horizon artificiel et, par une vision périphérique, contrôler tous les instruments. Tout mouvement de l'attitude est alors perçu. Les longues montées, les longues descentes peuvent être propices à l'ensemble de l'opération. Les virages, en général assez rapides, s'y prêtent plus mal. Lorsque, du fait du peu de durée d'une manoeuvre, on ne peut pratiquer le pilotage aux instruments jusqu'à la lecture de contrôle, on se contente d'une lecture radiale pour vérifier et stabiliser -avant de passer à une mise en configuration différente. Vous devez noter que l'ensemble de toute manoeuvre rélisée dans ces conditions de vol aux instruments (mise en montée, en descente, virage, etc) -jusqu'à la lecture de contrôle, ne doit pas dépasser entre 7 à 20 secondes maximum
Si on résume, donc, un vol aux instruments se déroule de la façon suivante: le décollage se fait aux instruments (tant de degrés en montée sur l'horizon artificiel, checklist de décollage pour ce qui est des gaz, volets, train, etc). L'avion est installé dans sa montée vers l'altitude de croisière par la méthode IFR que l'on vient de décrire. Une fois l'altitude atteinte, on place l'avion, par la même méthode IFR sur le vol en palier et le cap. Sauf changement de cap voire d'altitude, l'avion, ensuite, pendant la croisière n'est plus contrôlé que par la lecture de contrôle, qui se pratique très régulièrement. Le vol, ensuite, sur ces bases, se déroule, sur les routes aériennes IFR, sous le contrôle des organismes du contrôle aérien
Les différentes manoeuvres et attitudes d'un avion en vol
Voyons, maintenant, plus en détail, comment la méthode IFR se déroule, dans la pratique, pour les différentes manoeuvres et attitudes d'un avion en vol, étant bien acquis que les étapes, pour chaque manoeuvre, sont les mêmes: l'avion est placé dans l'attitude désirée à l'horizon artificiel, avec compensation; ensuite: lecture radiale dont l'horizon artificiel est le repère fondamental (on va de l'horizon artificel à ou aux instruments qui contrôlent la manoeuvre; on corrige éventuellement à l'horizon artificiel); réglage fin au variomètre et à la compensation; enfin, si la manoeuvre en laisse le temps: lecture de contrôle. Vous voudrez bien noter que, pour faciliter l'entraînement, les virages qui, dans les développements suivants sont indiqués à 30° se pratiquent, en fait, à 20° (une fois bien maîtrisée cette inclinaison, on pourra passer à 30°)
| méthode IFR pour les montées et les descentes (vue non-cliquable) |
les montées, les descentes: la prise d'assiette à monter ou à descendre se fait à l'aide de l'horizon artificiel, par le biais des graduations situées au centre du cadran. Chaque graduation vaut 10°. Les graduations intermédiaires valent 5°. Fonction de l'avion, la mise en attitude de montée ou de descente suppose que l'on amène le repère de l'horizon artificiel sur telle valeur positive -ou négative- des graduations. Une valeur générale (adaptable en fonction des donnés constructeur) peut être de 13° pour les montées et de très peu en-dessous la ligne de l'instrument pour les descentes. Pour mettre l'avion en montée ou en descente, on tirera ou poussera donc le manche, en regardant l'horizon artificiel, pour placer le repère du cadran sur la graduation désirée. On règle admission-tours-mélange pour obtenir la vitesse de montée ou de descente. Puis, on règle rapidement une compensation pour maintenir ces conditions. ET, on pratique la lecture radiale adaptée à la montée ET à la descente (on va voir que toute lecture radiale comporte une référence à la vitesse, déterminée, sur un avion avancé par admission-tours-mélange): horizon artificiel-conservateur de cap-horizon artificiel-badin-horizon artificiel-gaz. Horizon artificiel: le repère est bien sur la graduation ad hoc; conservateur de cap: l'appareil reste au cap; horizon artificiel (si l'appareil virait, correction éventuelle, repère blanc); badin (on est bien à la vitesse de montée; ou de descente), de nouveau l'horizon artificiel (correction éventuelle pour obtenir au badin la vitesse de montée ou de descente choisie); retour au badin (normalement aucune adaptation n'est nécessaire; si, la faire). Les tours pour. Eventuellement continuation de la lecture radiale. La manoeuvre se termine par un réglage fin de la compensation pour obtenir, au variomètre,le taux standard de montée d'un avion léger (700 ft/mn) ET lecture de contrôle (si la duré de la manoeuvre le permet)
| cliquez sur l'image pour les graduations précises de l'horizon artificiel (montées/descentes) |
| méthode IFR pour le retour au palier après une montée ou une descente (vue non-cliquable) |
- remise en vol en palier (en tenant un cap) à partir d'une monté ou d'une descente: on replace, au manche, le repère de l'horizon artificiel sur sa position neutre. On laisse accélérer pour obtenir la vitesse de croisière; on règle admission-tours-mélange. On règle la compensation, rapidement. La lecture radiale est alors: horizon artificiel, conservateur de cap, horizon artificiel, altimètre, horizon artificiel, admission-tours-mélange éventuellement. Horizon artificiel: le repère est au neutre; conservateur de cap: l'appareil reste au cap; horizon artificiel (correction éventuelle); altimètre: l'avion ne descend ni ne monte; horizon artificiel (correction éventuelle). Les tours pour. Eventuellement continuation de la lecture radiale. On termine par le réglage fin au variomètre. ET lecture de contrôle si la durée le permet
| cliquez sur l'image pour les graduations précises de l'horizon artificiel (virages) |
| méthode IFR pour les virages (vue non-cliquable) |
- virages en palier. Même procédure que pour les autres mouvements: au lieu de placer l'avion en virage en le contrôlant à vue (repère horizon-tableau), on le place en virage à l'horizon artificiel: manche-palonnier, repère 30° (repère blanc sur le repère 30°), manche-pied au neutre, virage à taux constant (aile de l'avion -cadran en bas à gauche, sur le trait blanc). Maintien de l'altitude (éventuellement du manche vers l'arrière). Réglage rapide de la compensation. Puis lecture radiale. Pour les virages en palier, elle est: horizon artificiel (on est bien dans un virage à 30°), altimètre (on est bien en virage en palier; l'avion ne monte ni ne descend), horizon artificiel (correction éventuelle, si l'avion montait ou descendait), virage à taux constant (l'aile sur le repère blanc), horizon artificiel (correction éventuelle). Les tours pour. Eventuellement continuation de la lecture radiale. Si la durée du virage est importante, réglage fin au variomètre ET lecture de contrôle
| méthode IFR pour le retour au vol horizontal après un virage (vue non-cliquable) |
- remise en vol en palier à partir d'un virage. Idem: manche-pied, on re-bascule l'avion en vol horizontal à l'horizon artificiel, manche-pied au neutre. L'avion se stabilise en vol horizontal. Eventuellement un peu de manche en avant. Le virage est arrêté. On règle la compensation -premier réglage rapide. Lecture radiale du vol en palier sur un cap constant (qui est la même que ci-dessus pour le retour au vol en palier depuis une montée ou une descente): horizon artificiel (le repère est au neutre), conservateur de cap (l'appareil reste au cap), horizon artificiel (correction éventuelle), altimètre (l'avion ne monte ni ne descend), horizon artificiel (correction éventuelle). Les tours pour. Eventuellement continuation de la lecture radiale. On termine par le réglage fin au variomètre. ET lecture de contrôle si la durée le permet
| méthode IFR pour les virages en montée ou en descente (vue non-cliquable) |
- virages en montée, virages en descente. Un dernier effort: Virages en montée: on met -manche-palonnier- l'avion, à l'horizon artificiel, en virage (marque blanche sur le repère 30°) TOUT en le mettant en montée (assiette de montée au repère de l'horizon artificiel sur les graduations, admission-tours-mélange). Manche-pied au neutre. L'avion vire (taux constant -aile sur le trait) en montant (la vitesse de montée est bien affichée au badin). Première compensation pour maintenir l'assiette de montée. ET lecture radiale. La lecture radiale pour un virage en montée est: horizon artificiel (on est bien en virage à 30°), badin (on est bien à la vitesse de montée de l'avion), horizon artificiel (correction éventuelle), virage à taux constant (aile sur le trait), horizon artificiel (correction éventuelle). Eventuellement continuation de la lecture radiale. Si le virage est long, on termine par le réglage fin au variomètre ET la lecture de contrôle. Pour la sortie de la manoeuvre, qu'on interrompe le virage avant la montée ou la descente (ou réciproquement) ou qu'on sorte simultanément du virage et de la montée ou descente, on sort par l'horizon artificiel. La lecture radiale, dans tous les cas, est celle du retour au vol en palier à un cap constant à partir d'une montée, d'une descente ou d'un virage (voir plus haut). Virage en descente: on met -manche-palonnier- l'avion, à l'horizon artificiel, en virage (marque blanche sur le repère 30°) TOUT en le mettant en descente (assiette de descente au repère de l'horizon artificiel, gaz). Manche-pied au neutre. L'avion vire (taux constant -aile sur le trait) en descendant(la vitesse de descente souhaitée est bien affichée au badin). Compensation pour maintenir l'assiette -premier réglage. ET lecture radiale (qui est identique à la lecture radiale du virage en montée): horizon artificiel (on est bien en virage à 30°), badin (on est bien à la vitesse de descente souhaitée), horizon artificiel (correction éventuelle), virage à taux constant (aile sur le trait), horizon artificiel (correction éventuelle). Eventuellement continuation de la lecture radiale. Si le virage est long, on termine par le réglage fin au variomètre ET la lecture de contrôle. Et mêmes remarques que précédemment si l'on interrompt le virage avant la descente ou inversement et le retour au vol en palier/horizontal à un cap constant
La pratique de ces différentes lectures aux instruments devraient finalement s'acquérir peu à peu
Naviguer aux instruments
Une fois acquise les bases du vol aux instruments -de la technique de vol proprement dite- on pourra passer à la réalisation d'un vol IFR complet, qui, comme un vol VFR de distance, consiste àre relier un terrain à un autre. La seule différence sera bien évidemment que, là, vous volerez en IFR
Méthode de navigation aux instruments classique
L'utilisation des aides à la radio-navigation. Les VOR et les NDB sont les aides à la radio-navigation que l'on utilise lorsque l'on vole aux instruments. On donnera ici une description de leur utilisation qui, soit sera un utile rappel théorique, soit sera utilisée pour pratiquer un vol aux instruments de la manière classique:
| cliquez sur l'image pour une vue d'une radiale d'un VOR |
- les VOR. Les VOR ("VHF Omnidirectional Range", "émetteurs VHF omni-directionnels") sont des systèmes radio qui permettent (par un signal constant émis dans toutes les directions et un signal en rotation) à l'instrumentation embarquée adéquate de savoir où l'avion se trouve par rapport à l'aide radio. Les VOR sont, ainsi, aussi, le moyen pour un pilote de savoir où il se trouve. Couplé à un DME, un système associé aux VOR qui détermine la distance de l'avion par rapport au VOR, le VOR permet d'avoir une idée exacte de sa position. Mais les VOR, pour le vol aux instruments servent essentiellement, avec les NDB, de balises qui déterminent les routes aériennes et les intersections. Voler aux instruments reviendra donc, à suivre des caps (on parle de "radiales") définis par rapport à un VOR et à vérifier que l'on passe bien à telle intersection
. suivre une radiale en volant aux instruments (théorie). Chaque VOR peut être défini sous forme d'une rose magnétique (dont l'axe du Nord est incliné en fonction de la déclinaison magnétique locale; le VOR est aligné sur le Nord magnétique et pas sur le Nord géographique). Chaque VOR, ainsi, définit 360 radiales qui partent de son centre. Le vol aux instruments, du fait qu'il suit des routes aériennes partant et/ou aboutissant à des VOR, revient donc, dans ce cas, à voler sur une radiale, soit en éloignement , soit en rapprochement d'un VOR. Au tableau de bord, cela prend la forme de l'indicateur VOR qui se présente sous la forme d'une couronne de caps entourant un cadran où se trouve une aiguille verticale et un indicateur (une flèche). Sur un Beechcraft Baron 58, l'indicateur VOR est couplé au conservateur de cap; sur les avions plus simples, les VOR sont des cadrans séparés. L'indicateur VOR permet donc de prendre en compte que l'on veut voler sur telle radiale du VOR, en rapprochement ou en éloignement. Supposons que l'on veuille se diriger vers le VOR GRD. On règle sa fréquence au tableau de bord (on vérifie éventuellement que l'on est bien sur ce VOR particulier en écoutant son code morse). Vu où se trouve l'avion, il semble que ce soit la radiale 286 en rapprochement (ou 106 en éloignement) qu'il faille utiliser pour voler sur le VOR. On règle alors indifféremment le cadran du VOR, avec le bouton "OBS" sur "286". Si l'avion, au cap magnétique 286, se trouve bien sur la radiale 286 du VOR, le cadran du VOR se présente comme sur l'illustration: l'aiguille est centrée; la flèche pointe vers le haut (sur cette radiale on va vers le VOR, "TO"). Si on était à droite du VOR, l'aiguille serait déviée sur la gauche, et réciproquement si on était à gauche de la radiale, nécessitant une correction de bon sens pour ramener l'avion sur la radiale. On notera que l'on pourrait tout aussi bien, régler la couronne du VOR sur la radiale 106 du VOR. Dans ce cas, l'aiguille serait toujours alignée, mais la flèche pointerait vers le bas (sur cette radiale, on serait en éloignement du VOR, "FROM" -bien, d'ailleurs, que nous dirigeant vers le VOR. TO-FROM s'apprécie par rapport à la position de l'avion par rapport à la radiale dans son rapport au VOR). De plus, les indications de l'aiguille, en cas de décalage de l'avion par rapport à la radiale, seraient inverses: si l'avion était à droite de la radiale, l'aiguille serait décalée à droite; et inversement, amenant donc des réflexes inverses pour ramener l'avion sur la radiale. Le tout étant vrai si l'avion était au-delà du VOR (les déviations de l'aiguille seraient "naturelles" pour la radiale 286 et inverses pour la radiale 106 parce que l'on volerait "dans le sens" de la radiale 286 mais "à l'encontre" de la radiale 106)
. la pratique du VOR lors d'un vol IFR. Dans la pratique du vol aux instruments, utiliser un VOR revient soit à suivre une radiale (les routes aériennes sont ainsi définies), soit à intercepter une radiale lorsque l'on commence le vol. Suivre une radiale ne présente aucune difficulté. On signalera, que, pour simplifier mentalement les opérations, vue la potentielle complexité du maniement du VOR, on fera toujours en sorte d'utiliser le réglage VOR qui s'adapte le mieux au cap de l'avion. Si, par exemple, on fait route, sur une route aérienne définie par la radiale 270 d'un VOR 1 et la radiale 090 d'un VOR 2, et que l'on vole en direction de l'Ouest, on s'efforcera de voler soit sur la radiale 270 (flèche FROM) du VOR 1 et sur la radiale 270 (flèche TO) du VOR 2 de façon à ce que les corrections éventuelles de cap se fassent "logiquement" par rapport aux déviations de l'aiguille. Pour ce qui est de l'interception de la première route -ou du premier tronçon de route- du parcours, on procédera de même pour le choix de la radiale à utiliser (une radiale "logique"), de sorte qu'il suffira alors de "rallier" (c'est le terme employé) la radiale, puis de s'y installer pour être installé sur la route. On notera, pour ce qui est des changements de cap sur un VOR, qu'il suffit de pratiquer le virage à telle ou telle distance du VOR, en fonction de la vitesse de l'avion. Cela vient avec l'habitude. Sinon, on peut avoir tendance à virer trop tôt, ou trop tard, ce qui nécessite, dans les deux cas, une correction de cap pour se retrouver effectivement sur la nouvelle radiale
. vérifier que l'on est bien à à une intersection donnée (cela, la plupart du temps, résulte d'une demande du contrôle, lequel vous demande d'appeler lorsque vous êtes à l'intersection). Sur les cartes IFR, les intersections sont définies par une ou deux radiales VOR et/ou une distances DME. Il suffira donc d'utiliser un indicateur VOR (ou deux si l'avion est ainsi équipé) pour vérifier que l'on est bien à telle intersection. Si, par exemple, l'intersection est le mieux définie par la distance DME d'un des deux VOR qui définissent la route aérienne, le moyen le plus simple sera alors -si le VOR est équipé DME- d'utiliser le VOR-DME, la radiale sur laquelle on est et la distance DME indiquée sur la carte. Si l'intersection est au contraire définie, par exemple, sur votre radiale, par seulement une radiale d'un VOR "latéral" à la route, il suffit, si l'on dispose d'un deuxième VOR d'afficher sur celui-ci (après en avoir réglé la fréquence), la radiale en question. Lorsque l'avion arrivera à l'intersection, l'aiguille se centrera (si l'on ne dispose que d'un VOR, la situation est plus compliquée: on peut seulement, avec une estime précise, dé-régler momentanément le VOR du réglage de la route principale et d'opérer comme précédemment: centrer l'aiguille du VOR latéral au moment du passage à l'intersection)
. une dernière utilisation du VOR sert, en cours de route, à apprécier et corriger les vents en altitude. Si l'on pratique une navigation IFR attentive, les vents d'altitude, en général, ne posent pas de problème. Un vent traversier qui amène une déviation de cap se remarque à l'aiguille du VOR. Si, sur une cap et une radiale 270, on a un vent important du 190, l'avion déviera sur la droite de la radiale. L'aiguille déviera sur la gauche. Il suffira donc d'adopter un cap moins important que 270 pour rester sur la radiale. Pratiquement, on adopte une tactique d'"encadrement" de la correction: on commence par une valeur de correction aléatoire, assez importante. Par exemple 20° (on vole au cap 270 moins 20, cap 250). Cette correction, en général, ramène sur la radiale. On reprend alors le cap. On sait donc qu'aucune correction n'est pas assez et que 20° est trop (puisque, non seulement, on corrige l'effet du vent, mais qu'on le dépasse, en revenant sur la radiale). L'avion sur la radiale, on pratique une correction deux fois moindre: 7° par exemple. Soit l'avion reste sur la radiale et on a trouvé la correction juste. Soit l'avion dérive encore (dans un sens ou un autre). On corrige alors en fonction
- les NDB ("Non Directional Beacon"). Les NDB sont la forme la plus récente des radio-phares qui furent les premières aides radio-électriques à la navigation aérienne. L'évolution des radio-phares s'est faite en relation avec l'évolution des récepteurs embarqués à bord des avions. Les NDB, radio-phares non directionnels furent rendus possibles, par l'installation sur les appareils des ADF, les "Automatic Direction Finder" qui permettaient de pointer automatiquement vers le radio-phare. En tant que moyen de définir les routes aériennes, les NDB ont été surpassés, à partir des années 1950 par les VOR. Les NDB, aujourd'hui, sont essentiellement utilisés dans les procédures d'atterrissage aux instruments. Le principe du NDB est simple: au cadran du tableau de bord, l'aiguille pointe toujours vers le NDB. Différents indicateurs de NDB sont possibles: couronne fixe (le Nord -0°- est en haut; on lit quelle est la valeur sur laquelle pointe la flèche; on ajoute au cap de l'avion, lu au conservateur de cap (on retranche 360 si on obtient supérieur à cette valeur) et on obtient le cap à suivre pour rallier le NDB); couronne mobile: avec le bouton "HDG", on fait tourner la couronne pour afficher sur le repère, en haut, le cap de l'avion tel que lu au conservateur de cap; la fléche, sur la couronne, donne le cap à suivre pour rallier le NDB. Une fois au cap, re-régler la couronne pour afficher ledit cap; cadran plus sophistiqué (RMI ("Radio Magnetic Indicator") à double aiguille), comme ceux que l'on trouve sur certains avions et qui combinent une aiguille de NDB et une de VOR. Pour l'aspect NDB du cadran le principe est que la couronne est une forme de conservateur de cap (on doit théoriquement, comme le conservateur de cap la réajuster périodiquement sur le compas magnétique). On a donc toujours, "en temps direct", le cap de l'avion et le cap à suivre (la flèche) pour atteindre le NDB. En passant au-dessus d'un NDB, l'aiguille passe à une direction complètement opposée. On ne cherche surtout pas à suivre l'aiguille, on se contente de garder son cap. On notera que, comme les ondes des NDB sont portées à très grande distance, il convient, plus que pour un VOR, de vérifier l'identificateur morse qu'émet la balise pour lever toute incertitude sur le NDB que l'on reçoit. Pour intercepter un cap donné qui mène à un NDB, on prend ce cap, on lit alors l'indication de l'aiguille, par rapport au cap (exemple, on veut aller, au cap 30, sur tel NDB. On prend un cap 30. L'aiguille pointant vers le NDB pointe sur 100. On retient la différence: 70 et on multiplie par 2 (140). On ajoute la valeur au cap 30 (170) si on vire vers la droite (on soustrait si on tourne vers la gauche) et on tourne à ce cap. On suit ledit cap jusqu'à ce que l'aiguille du NDB pointe sur 30 (le cap que l'on veut suivre pour rallier le NDB). Alors, tourner au cap en question (on commence à virer avant que l'aiguille n'atteigne le cap pour sortir du virage au cap désiré). Si l'on se sert d'un NDB comme balise vers laquelle on vole, en ligne droite, une déviation occasionnée par un vent traversier doit toujours être corrigée, de façon systématique. c'est-à-dire que l'on doit la pratiquer selon des règles déterminées, et non pas "courir après" l'aiguille de l'indicateur NDB. Dans ce dernier cas, en effet, on ne corrige en rien l'action du vent, on se contente de pointer le nez de l'avion vers le NDB, et donc, en fait, on s'éloigne de la ligne droite que l'on comptait suivre pour rejoindre le NDB! Lorsque l'aiguille dévie (elle dévie vers d'où vient le vent) noter, à l'indicateur, la déviation. Multiplier par deux et corriger le cap suivi de cette valeur. L'aiguille revient au cap. On divise par deux (donc on revient à la valeur de la déviation) et on vole en maintenant ce cap. On corrige donc du vent. Et, ensuite, on peut avoir à ajuster encore, selon ce que l'on note de l'attitude de l'aiguille du NDB, jusqu'à trouver la bonne correction de cap pour contrer le vent. On notera que si l'aiguille pointe vers le NDB alors que l'avion s'en éloigne, le mécanisme de correction contre le vent reste le même (dans la même direction; il n'y a pas d'inversion des références). En terme de navigation IFR, les NDB permettent par des formules simples d'estimer le temps de vol (et donc la distance) qui séparent un avion d'un NDB
- Les cartes IFR. Les cartes IFR sont différentes des cartes VFR puisqu'elles n'ont pas le même but. Les cartes IFR sont relativement difficiles à trouver gratuitement sur Internet (des exemples de telles cartes se trouvent dans FS2002 pour les vols proposés par le simulateur. Alors que les cartes VFR dépeignent le relief, puisque les pilotes VFR volent aux repères au sol, les cartes IFR ne se préoccupent quasiment pas du sol mais s'axent, au contraire sur la représentation des routes aériennes. On distingue généralement entre les cartes IFR haute et basse altitude. Les premières concernent les routes aériennes de haute altitude (en général les voies aériennes empruntées par les avions de ligne). Les secondes sont celles qui sont le plus utilisées par les pilotes privés. Elles affichent les voies aériennes inférieures. Les routes aériennes étant des tronçons de droite définis par des aides à la radio-navigation et des intersections, ce sont essentiellement ces éléments qui sont représentés sur les cartes. Les VOR et les NDB affichent leurs fréquences et identificateurs (sur les cartes américaines, on trouve également leurs coordonnées; cela permet d'utiliser les aides dans un GPS). Les intersections se définissent par leur nom et la radiale (d'un VOR, en général) qui les définit. Chaque tronçon de voie aérienne est défini par un certain nombre d'éléments: son nom (exemple: V127); la distance entre les deux repères qui définissent la portion de la route; l'altitude minimale (en pieds) à observer, sur le tronçon, pour rester au-dessus du (des) relief et de (des) l'obstacle le plus élevé sur la route et pour assurer la réception des aides à la radio-navigation. On trouve enfin, sur les cartes IFR, les aéroports (accompagnés de leurs données exprimées le plus concisément possible) et certaines zones règlementées. Enfin, au long de chaque carte, des zones rectangulaires (non figurées) sont définies en altitude (chiffres en gros caractères) par rapport au relief et aux obstacles les plus élevés de la zone. "22", par exemple, signifiera que l'on devra voler, dans ces zones, en-dehors des voies aériennes, au minimum à 2200 pieds au-dessus du niveau moyen de la mer + l'altitude minimale VFR au-dessus de tout obstacle pour rester au-dessus de tout relief et obstacle
- Naviguer, selon la méthode classique, au long des routes aériennes IFR revient à définir quelle (quelles) route aérienne IFR sera suivie puis à la suivre en restant en contact avec les différents organismes du contrôle aérien. Pour bien définir les routes aériennes que l'on va suivre, il convient de savoir où l'on va sortir de l'espace aérien du terrain de départ et où l'on va entrer dans l'espace aérien du terrain d'arrivée. Cela, on l'a vu, dépend de si, dans un cas -ou les deux- on est guidé par les services du départ et de l'approche ou si l'on suit des procédures de départ et d'arrivée standards (SID, STAR). En relation avec ces notions, notons que l'"altitude de transition" (en anglais "transition altitude") est l'altitude à laquelle ou en-dessous de laquelle la position de l'avion se définit en altitudes (accessoirement, c'est là où les réglages de l'altimètre passe à la valeur QNH standard 1013 en montée et à la valeur QNH locale en descente); le "niveau de transition" ("transition level") est le premier niveau de vol qu'on rencontre après l'altitude de transition (il est habituellement défini par le contrôle aérien). Dans le cas de points de sortie et d'entrée connus, on les repère sur la carte et on trace une ligne droite entre les deux. Puis, on choisit la (les) route(s) aérienne(s) qui correspondent le mieux au trait. Dans le cas où l'on est sûr d'être vectorisé, il s'agira de choisir les routes qui relient la direction générale par où l'on part du terrain de départ à la direction générale par où on arrivera à l'aéroport de destination; et, là aussi, on pourra utilisement tracer une ligne droite entre ces deux directions générales -et choisir la route la mieux adaptée. Les départs du terrain, au vu de votre plan de vol, vous vectoriseront de telle sorte que vous interceptiez le premier tronçon de votre route. Dans les deux cas, il faudra aussi que vous veilliez à savoir quelles sont les zones règlementées qui se trouvent le long de la route et donc établir votre altitude (essentiellement) en fonction voire choisir une route aérienne différente. Il faut ensuite, dans les deux cas, que vous notiez les points fondamentaux de votre trajet (en général les VOR) et les numéros des routes aériennes empruntées. Et vous reportez toutes ces données sur le plan de vol que vous déposerez. C'est ce plan de vol que vous suivrez. C'est ce plan de vol par lequel les organismes du contrôle aérien vous suivront au long de votre route. Vous noterez ensuite, cette fois aux fins de votre navigation, les références utiles (essentiellement les fréquences, identificateurs) des aides à la radio-navigation qui balisent votre route (VOR, NBD) et des intersections (radiale, distance) éventuellement utilisées. Puis vous noterez les éléments qui définissent les routes aériennes que vous suivrez (radiales de telles aides à la radio-navigation, distance). Enfin, vous noterez les altitudes notées sur la carte IFR pour chaque route aérienne. A savoir: en cas de vol IFR privé, c'est essentiellement le contrôle aérien qui vous assigne votre altitude de vol. Il vous faudra cependant choisir votre altitude vol (fonction, donc, de la carte, car vous devrez l'indiquer sur le plan de vol IFR que vous déposerez).Connaissant la vitesse de votre avion, vous établirez le temps de vol entre chaque point important de la route (routes aériennes complètes ou tronçons de route). Faisant le total de ces temps de vol intermédiaires, vous obtiendrez le temps total de vol. En le majorant des opérations de sortie de l'espace aérien de départ et d'approche juqu'au terrain d'arrivée; vous établirez le vrai temps total du vol. En déterminant votre temps de départ, vous obtiendrez ainsi une heure d'arrivée estimée (vous noterez tous ces éléments sur le plan de vol aussi). Comme cela est obligatoire pour un vol IFR, vous choisirez un terrain de dégagement (avec les références utiles): un aéroport de dégagement est un terrain que vous utiliserez si les conditions météo à votre arrivée, au terrain de destination, se sont dégradées au point d'empêcher l'atterrissage. Comme pour un vol VFR, vous consulterez les NOTAM, ces bulletins de l'autorité de l'aviation civile qui donnent les plus récentes modifications, modifications temporaires apportées à l'espace aérien. Puis, pour terminer, vous consulterez la météo. Cela pour plusieurs raisons: d'abord pour déterminer votre altitude de vol (connaissant les altitudes de chaque route aérienne ou tronçon de route choisis, la météo vous permettra, fonction des plafonds nuageux, de déterminer quellle sera la meilleure altitude à laquelle voler ou, au moins -puisque, dans la pratique, on l'a vu, c'est le contrôle aérien qui vous assignera une altitude- cela vous permettra d'avoir une idée des conditions météo aux différentes altitudes voire de négocier une altitude plus agréable que celle assignée). La météo vous donnera également une idée des conditions au moment du départ et de l'arrivée. Pour l'arrivée, cela vous permet de choisir entre plusieurs types d'atterrissage aux instruments. Munis de tous ces éléments, vous préparerez, dans la perspective du vol, une feuille de route, du style de celle utilisées pour le vol VFR classique aux repères, mais, dans ce cas, en ne retenant que les éléments du vol en IFR. Par exemple: fréquences, altitudes, pistes des terrains de départ et d'arrivée. Procédure de départ (SID) ou: "vectorisation radar"; fréquences du sol, tour, départs/ensuite: les VOR, NDB, intersections éventuelles, dans l'ordre de leur succession, avec les fréquences des aides à la radio-navigation, les temps, les radiales, les altitudes et noms de chaque route aérienne ou de chaque tronçon, de chaque élément/procédure d'arrivée (STAR) ou vectorisation; fréquences de l'approche/atterrissage (VOR, ILS, etc); fréquences de la tour, du sol. Ensuite, utilisant un formulaire officiel, vous remplirez un plan de vol, officiel cette fois. Il ne vous reste plus alors qu'à accomplir la navigation IFR. D'abord, vous déposerez le plan de vol (par téléphone ou Internet) auprès de l'organisme du contrôle aérien habilité. Puis vous accomplirez la navigation: sortie de l'espace aérien du terrain de départ, vol de croisière selon les routes (et aides de radio-navigation) établies, descente et approche, finale. Le tout en restant en contact permanent avec les différents organismes du contrôle aérien dont dépendant les différentes phases et tronçons de votre vol (clairances IFR, sol, tour, départs, différents centres de contrôle le long de la route), arrivées, tour, sol) . On notera qu'en conditions IFR, il existe des minimas pour le décollage. Les monomoteurs et les bimoteurs doivent avoir une visibilité de 1 mile (1,6 km) pour décoller. Il n'y a pas d'exigences de plafond. Les aéroports qui en exigent, le fixent généralement à 300 ft
Diverses remarques complémentaires sur un vol IFR:
. règles générales pour voler IFR: le vol IFR est obligatoire au-dessus de 18 000 ft (au-dessus du FL195 en France, du FL245 dans certains pays) quelles que soient les conditions météo. Il est obligatoire en-dessous de cette altitude dès lors que le plafond et la visibilitté dominants sont insuffisants pour voler en VFR. L'IFR se pratique de jour comme de nuit. L'IFR de nuit apporte un facteur de stress supplémentaire puisque le pilote ne dispose d'aucune possibilité de référence visuelle
. altitudes de vol (théoriques puisque c'est le contrôle qui assigne les altitudes; utile essentiellement pour le dépôt du plan de vol): les altitudes de vol en IFR, en espace contrôlé quel que soit le cap, doivent être un multiple de 1000 ft: 3000 ft, 4000 ft, 5000 ft, etc. Les Etats-Unis utilisent une règle hémisphérique: les altitudes sont en milliers de ft; de 0 à 179, en milliers impairs; de 180 à 359, en milliers pairs
. carburant: en vol IFR, le pilote doit embarquer le carburant nécessaire pour arriver à l'aéroport de destination, de cet aéroport à l'aéroport de dégagement prévu, plus une réserve de 45 minutes de vol à allure de croisière
. conditions de renouvellement de la qualification IFR: la qualification est renouvelée automatiquement si, dans les 6 mois précédant la date de renouvellement, le pilote a effectué au moins 6 heures de vol IFR (vol réel ou sur simulateur), dont au moins 6 approches aux instruments (vol réel ou sur simulateur)
. pannes radio: les avions volant en IFR sont particulièrement dépendant de leurs communications radio et de leur instrumentation. Si la radio d'un appareil tombe en panne, le pilote devra afficher sur le transpondeur le code 7600, par lequel le contrôle comprendra que vous êtes en panne radio. Si la panne n'est qu'unilatérale (le pilote peut recevoir mais ne peut plus transmettre), il utilisera le bouton IDENT du transpondeur (ce qui, en donnant un écho spécifique sur l'écran du contrôleur,signifiera que vous accusez réception de la communication. Si la panne unilatérale est en sens inverse (le pilote peut transmettre, il ne peut pas recevoir, le pilote "commentera" son vol de façon que le contrôle puisse suivre les évolutions de l'appareil. En cas de panne radio, en général, il faut prévoir de continuer le vol tel qu'il était prévu (a fortiori si le transpondeur lui-même est tombé en panne). Si les conditions sont VFR, il faut atterrir sur l'aéroport adéquat le plus proche et avertir le contrôle. Si les conditions sont résolument IFR seulement, continuez en IFR sur votre route, respectez l'altitude minimale telle que définie (MEA) par les cartes IFR et atterrissez à destination via une approche aux instruments. Le contrôle, en général, saura qu'un avion sans radio évolue dans leur espace aérien et ils organiseront le trafic en fonction (en le déroutant en général)
. remarques sur l'IFR de nuit: l'IFR de nuit, c'est voler de nuit, aux instruments. Aucune qualification n'est requise en sus de la qualification IFR. on entend par nuit, au sens aéronautique du terme, la période qui s'étend entre la fin du crépuscule civil et le début de l'aube civile (en pratique: de 30 mn après le coucher du Soleil à 30 mn avant son lever). On a tendance à rouler plus vite sur les taxiways la nuit, donc ralentir. La plupart des avions modernes disposent de phares de roulage (utiliser le phare d'atterrissage pour taxier peut s'avérer dangereux: le phare, à vitesse réduite, a tendance à surchauffer). Décollages, atterrissages: au décollage, suivre très précisément les marques d'axe central de la piste. Se méfier des "conditions de nuit sombre", lorsqu’il y a peu ou pas d’éclairage céleste ou lorsque cet éclairage est obscurci par un couvert nuageux. Ces conditions sont plus dangereuses et elles sont accentuées, de plus, par l'absence de zones repérables au sol. Au décollage, il faut maintenir un taux de montée franc et utiliser pleinement les instruments de vol (vitesse, assiette). A l'atterrissage, s'il n'y a pas de répères de lumière entre l'avion et la piste, en approche -conditions dites "de trou noir"- on a une forte tendance à voler trop bas et à s'écraser avant la piste. Il faut donc impérativement ne se fier qu'aux aides électroniques et/ou visuelles (VASI, PAPI) à l'atterrissage. Si l'on ne dispose que d'un DME, on effectue une approche à 3° en maintenant 300 AGL par mile marin (1,609 km)). De nuit, à l'atterrissage, on peut avoir également une tendance à voler trop vite (avec le risque d'un atterrissage "sec"). Surveiller la vitesse d'approche. L'arrondi s'estime avec le phare d'atterrissage les lignes et les marques d'usure de la piste (on arrondit quand le phare d'atterrissage éclaire la piste et que les marques d'usure et les lignes sont clairement visibles). En l'absence de phare d'atterrissage, commencer l'arrondi quand les lumières de l'autre extrêmité de la piste semblent s'élever plus haut que le nez de l'avion. Hypoxie: le vol de nuit est plus affecté par le possible manque d'oxygène que le vol de jour dans la mesure où elle affecte assez directement la vision. L'utilisation de l'oxygène, en vol de nuit, se fait à beaucoup plus basse altitude que la journée, dès 5000ft AGL
. Utilisation d'oxygène: le pilote IFR qui n'utilise pas un appareil à cabine pressurisée est confronté aux mêmes problèmes d'oxygène que le pilote en vol VFR: au-delà d'une certaine altitude, le manque d'oxygène peut se faire sentir et même mener jusqu'à la perte de connaissance. Les problèmes commencent à se poser pour un pilote à partir de 12 500 pieds. De cette altitude jusqu'à 14 000pieds, le pilote (et l'équipage) doivent recevoir de l'oxygène pendant toute la durée du vol, moins 30 minutes. Entre 14 000 et 15 000 ft le pilote (et l'équipage) doivent recevoir de l'oxygène pendant toute la durée du vol. Au-delà de 15 000 ft ce sont alors les passagers qui doivent également recevoir de l'oxygène. Dans les avions de l'aviation civile, cela, dans tous les cas, prend la forme d'une bonbonne d'oxygène que l'on inhale à l'aide d'un masque léger
Navigation avec utilisation des ordinateurs embarqués
De la même façon que pour la navigation VFR, la navigation IFR est considérablement modifiée par l'utilisation des ordinateurs embarqués. Les ordinateurs embarqués, fonctionnant sur la base des satellites GPS et sur la base de leur vaste base de données sont capables de tracer une route IFR, de sélectionner les procédures de départ et d'arrivée et d'afficher toutes ces données en cours de vol. Ils peuvent également, en liaison avec le pilote automatique, réaliser l'essentiel du vol. On notera cependant, d'une façon générale, que les ordinateurs embarqués ne gèrent pas les atterrissages non plus que certaines catégories d'approche (celles qui ne sont pas homologuées GPS). Il faut alors voler ces phases du vol selon les techniques habituelles (carte de l'approche ou carte de l'atterrissage en utilisant les moyens de radio-navigation usuels de l'appareil). Les ordinateurs embarqués gèrent mal aussi les altitudes. Il ne faut se fier qu'à l'altimètre de l'appareil. Les ordinateurs embarqués sont en général extractibles et permettent la préparation du plan de vol à la salle des pilotes. pour d'autres détails sur les ordinateurs embarqués;, vous pouvez consulter le tutoriel 'Une navigation en avion de tourisme'
Voler en IFR suppose toujours un plan de vol, puisque tout le vol se déroule sous le contrôle du contrôle aérien. Une fois le plan de vol déposé (sur formulaire, par Internet; il indique les éléments essentiels du vol, dont les points de route), il suffit au pilote, au parking ou une fois en vol (si, par exemple, on décolle d'un petit terrain) de contacter la première autorité du contrôle aérien qui doit vous prendre en charge (les clairances IFR sur un terrain qui les assure; ou, si vous décollez d'un plus petit terrain qui n'a pas un tel contrôle, ou d'un aéro-club, vous décollerez et, une fois en vol, vous contacterez le contrôle dont vous dépendez (les départs d'un aéroport proche plus important voire directement un centre de contrôle régional) et vous signalerez (on prendra comme exemple un Beechcraft Baron 58, immatriculé F-GNDK, effectuant un vol Besançon-La Vèze/Calais): "Besançon-La Vèze la tour, Delta Kilo, bonjour". "Delta Kilo, Besançon-La Vèze la tour, bonjour". "Besançon-La Vèze la tour, Fox-Trot, Golf, Novembre, Delta, Kilo, Beechcraft Baron 58, pour un vol Besançon-La Vèze/Calais, pour les instructions". La tour va vous donner la piste en service, le QNH, les instructions de montée, etc. Que vous volez. A partir d'une certaine altitude et/ou distance, la tour de Besançon-La Vèze va vous passer à l'organisme de contrôle aérien compétent: "Delta Kilo, Besançon-La Vèze la tour, contactez Dole-Tavaux approche, 123,5". "Besançon-La Vèze la tour de Delta Kilo, bien compris, je contacte Dole-Tavaux approche sur 123,5. Au revoir messieurs". Vous contactez alors ce contrôle aérien qui peut vous prendre en charge sur le plan de l'autorisation IFR: "Dole-Tavaux approche, de Delta Kilo, bonjour". "Delta Kilo, Dole-Tavaux approche, bonjour". "Dole-Tavaux approche, de Delta Kilo, Fox-Trot, Golf, Novembre, Delta, Kilo, Beechcraft Baron 58, je viens de décoller de Besançon-La Vèze pour un vol Besançon-La Vèze/Calais, je demande une clairance IFR selon le plan de vol déposé". On notera que l'on utilise ce terme "clairance" pour les communications en langue française. Et le contrôle: ""Delta Kilo, Dole-Tavaux approche, vous êtes autorisés selon le plan de vol déposé, poursuivez au cap 223 en montant pour 12 000 pieds. Identificateur 0874. Le QNH est 1001". "Dole-Tavaux approche, Delta Kilo, bien compris, cap 223, je monte à 12 000 pieds. 0874, 1001 le QNH". En effet, c'est, en général, le contrôle aérien qui vous assigne une altitude de vol, quelle que soit celle que vous avez pu choisir lorsque vous avez préparé votre vol. Les contrôleurs sont assez accomodants pour que vous puissiez négocier celle-ci (essentiellement pour des raisons météo; par exemple, si, lorsque vous arriverez à 12 000 ft, vous trouvez que vous êtes en plein dans la couche de nuages, vous pourrez négocier une altitude inférieure ou supérieure -NB: FS2002 ne permet pas ces négociations (une fois une altitude choisie, sous plan de vol IFR, vous êtes obligés de vous y tenir). Les approches de Dole-Tavaux vous vectorisent donc jusqu'à la voie aérienne qui commence votre parcours. Et vous commencez de voler selon votre plan de vol, de point de route en point de route. Une fois atteinte la limite de l'espace aérien sous la responsabilité de Dole-Tavaux, vous passez à l'autorité du contrôle aérien suivante: ""Delta Kilo, Dole-Tavaux approche, contactez le centre de Reims, 135,75", "Dole-Tavaux approche, Delta Kilo, bien compris, je contacte Reims sur 135,75". "Reims contrôle, de Delta Kilo, bonjour". "Delta Kilo, Reims contrôle, bonjour". "Reims contrôle, Delta Kilo, Fox-Trot, Golf, Novembre, Delta, Kilo, Beechcraft Baron 58, en montée, à 8300 pieds, pour 12 000 ft". Le centre de Reims vous prend alors en charge: "Delta Kilo, Reims contrôle, le QNH est 1003". "Reims contrôle, QNH 1003, bien compris". En passant ensuite au centre de Paris ou de Bruxelles, vous continuerez sur Calais. Puis vous effectuerez l'approche -après avoir obtenu les données de celle-ci. Et, d'ailleurs, l'approche elle-même -si votre destination est un terrain assez petit qui ne dispose pas de ce contrôle- pourra dépendre d'un espace aérien voisin, qui en sera doté. Ce contrôle des approches vous passera ensuite à la tour de votre terrain de destination pour l'atterrissage
Atterrir aux instruments
| cliquez sur l'image pour une illustration du principe de l'ILS |
Les systèmes d'atterrissage aux instruments viennent compléter le système des routes aériennes. Les routes aériennes permettent de voler tout temps, sans référence au sol. Les systèmes d'atterrissage aux instruments permettent d'atterrir tout temps, ou presque, amenant les avions jusqu'au seuil de piste. On distingue entre les approches de non-précision et les approches de précision; les premières n'ont pas de pente de descente (en anglais "glide slope"): le pilote devra lui-même faire descendre l'avion au long de l'approche, fonction des données de la carte; les secondes ont une pente de descente qui procure à l'avion un guidage automatique le long de la pente
- Eléments théoriques et pratiques. Tous les atterrissages aux instruments font l'objet, la plupart du temps, de cartes qui sont publiées dans chaque pays. Elles sont relativement bien disponibles sur Internet (dont sur les sites des autorités aéronautiques nationales, qui passent de plus en plus à Internet). Atterrir aux instruments revient à utiliser la carte appropriée. Tout simplement: on atterrit tout en lisant la carte. Les cartes sont en général standard: une vue en plan des opérations d'atterrissage, une vue en coupe du plan de descente, les informations concernant les fréquences, les identificateurs, les caps, l'altitude du point de toucher, le système d'éclairage de la piste, voire une carte simplifiée de l'aéroport. Le carré (avec un cercle) en haut à droite des cartes d'approche définit la "minimum safe altitude" ("altitude minimale de sécurité", MSA; marge de 1000 pieds au-dessus du relief) -altitude en-dessous de laquelle on ne peut descendre- pour les secteurs entourant l'approche; le rayon normal en est de 25 nautiques du terrain ou du début de l'approche. Les cartes d'atterrissage aux instruments notent également les obstacles remarquables à proximité du terrain, avec leurs altitudes, en pieds AGL -"Above Ground Level", "au-dessus du sol". Le pilote devra être conscient de cet environnement de l'aéroport. Sur le schéma d'aéroport, les coordonnées parking sont à utiliser avec l'INS, le système de définition des données de navigation de l'avion. Le "Initial Approach Fix" ("point d'approche initial", IAF ou IF) est là où commence l'approche; le "Final Approach Fix" ("point d'approche final", FAF) -qui peut être aussi le début du système automatique de suivi de pente ("glide slope") est l'altitude d'interception du système complet (suivi de l'axe, suivi de la pente). Un ensemble de manoeuvres (dont peut-être un virage procédural", "procedure turn", qui est une manoeuvre, avec virage à taux constant, qui permet, en arrivant sur un cap donné de finalement rejoindre le cap nécessaire à l'atterrissage et la pente de descente) vous guident au long de l'approche. Puis le plan de descente de l'approche est décrit. Le plan de descente (et/ou la ligne qui y mène) peut être jalonné de points de références et/ou de marqueurs. Le point de début de la descente est appelé le "FAF", "Final Approach Fix", "point final de l'approche" (il est marqué sur la carte, par une croix en X). Le plan de descente doit être suivi par le pilote (ou par l'instrumentation ILS embarquée, en cas d'ILS). Suivre un plan de descente non-ILS revient soit à utiliser, de façon annexe, le DME éventuellement associé à l'aide utilisée pour l'atterrissage (la carte, sur la vue en coupe, donne les distances. On sait qu'à telle distance du seuil de piste, on devra être à telle altitude); ou à voler "à la montre": un tableau ("FAF to MAP", "Final Approach Fix to Missed Approach Point"), située sur la carte, donne, selon la vitesse adoptée en finale (en noeuds), l'équivalent-temps des distances. On suit donc, en l'absence d'un DME, la pente de descente en mesurant le temps. Dans sa descente vers le seuil de piste, le pilote ne peut descendre que jusqu'à un point où le pilote doit prendre la décision ou non d'atterrir, en fonction des conditions définies sur la carte, dans le tableau situé en général, sous la vue du plan de descente. Dans le cas où on peut pas atterrir, on doit appliquer la procédure d'"approche manquée" ("missed approach") qui renvoie l'appareil pour une seconde tentative d'atterrissage, selon un circuit défini en caps, en altitudes, en aides radio et, généralement, un circuit d'attente. Le contrôle vous prendra alors en charge pour un nouvel essai d'atterrissage. L'approche manquée n'est pas à la discrétion du pilote: si les conditions posées par la carte ne sont pas remplies, vous n'avez pas le choix; vous remettez les gaz et exécutez la procédure d'approche manquée. Le point auquel le pilote doit prendre sa décision est appelé "MDA", "Mininum Descent Altitude" ("altitude minimale de descente) ou "DH", "Decision Height" ("hauteur de décision). Il s'agit de l'altitude , variable selon l'appareil, auquel le pilote doit avoir un minimum de visibilité. Ces données se trouvent dans le tableau situé en-dessous de la vue en coupe. Les appareils se répartissent, pour ces valeurs, en 5 catégories, selon leur vitesse d'approche en finale (A de 0 à 90 noeuds; B, de 91 à 120; C de 121 à 140; D de 141 à 165; E au-dessus de 165). La différence, ensuite, est faite, entre une approche directe ("straight-in to runway", abrégé avec un "S" et le numéro de la piste) et une approche par ralliement de la piste ("circling to land"; l'atterrissage aux instruments -c'est rare, ne mène pas à la piste ou qu'un atterrissage aux instruments pour une piste donnée peut être légalement utilisé pour une atterrir sur une autre piste. Dans les deux cas, une fois arrivé à, la MDA (ou DH), le pilote devra manoeuvrer l'appareil, à cette altitude et avec les conditions de visibilité exigées, pour s'aligner sur la piste sur laquelle il doit (ou a choisi de) atterrir. Selon l'angle de son arrivée par rapport à la piste en question, il effectuer, en fait, un (ou une portion de) tour de piste à altitude basse. Un tel tour de piste, sauf mention contraire est toujours, comme son homologue VFR, à main gauche. Si le pilote perd, au cours de la manoeuvre, les conditions météo définies pour la MDA (ou DH), il doit exécuter la procédure d'approche manquée). Les chiffres du tableau donnent deux données: le premier nombre est l'altitude, le second (après le tiret) est la visibilité requise (en miles, 1 mile égale 1,6 km). c'est-à-dire que le pilote, si à l'altitude donnée, ne dispose pas de la visibilité requise, il ne devra pas descendre en-dessous de ladite altitude (ou commencer une procédure "circle to land") et appliquer la procédure d'approche manquée. Le nombre et les données entre parenthèses qui suivent sont une variante de l'altitude au-dessus du terrain et pour les avions militaires, réciproquement
- Remarques spécifiques aux atterrissages NDB. Les atterrissages NDB reviennent généralement à s'aligner sur le NDB à un cap donné, qui est le cap de la piste. Le NDB peut se trouver avant la piste (on continue alors au cap et on trouve la piste) ou à la piste, par exemple
- Remarques spécifiques aux atterrissages VOR/Les atterrissages ILS. Les atterrissages VOR et DME sont qualifiées d'"approches de non-précision" car, si elles permettent d'amener un avion et son pilote jusqu'au seuil de piste dans des conditions météo faibles, elles laissent le contrôle de l'altitude, le long de la pente de descente, au pilote. Les atterrissages ILS, eux, sont des "approches de précision" parce que l'ILS ("Intrument Landing System") prend également en charge l'altitude: un localiseur guide sur le cap, un "glide slope" guide sur la pente. Un système de trois marqueurs, enfin, au sol, le long de la trajectoire complète l'ILS. Les informations se retrouvent au tableau de bord de l'avion (soit sur un (un des) cadran VOR: l'aiguille verticale qui guide le cap se voit ajouter une aiguille horizontale qui guide sur la pente; soit sur le conservateur de cap amélioré: l'aiguille VOR, au centre, se combine à des repères qui apparaissent en marge du cadran lorsque l'ILS est reçu). Le principe de pilotage est donc le suivant: si l'aiguille du localiseur dévie à gauche, cela signifie que l'avion dévie à droite de l'axe. Il faut donc virer vers la gauche (en fait "aller chercher" -doucement- l'aiguille). Et inversement. Si l'aiguille du glide slope dévie vers le haut, l'avion est en-dessous de la pente de descente. Il faut donc prendre les actions (pression d'admission essentiellement, manche, etc) qui permettent de rejoindre le plan. Et inversement: si l'aiguille du glide slope dévie vers le bas, cela indique que l'avion est au-dessus du plan de descente, il faut donc prendre les actions (réduire la pression essentiellement, manche vers l'avant) pour ramener l'avion sur le plan de descente. Habituellement, l'axe de la pente d'un ILS est de 3°. Un ILS porte jusqu'à 18 nautiques. Le glide slope, en général, porte jusqu'à 10 nautiques seulement. On retiendra aussi que les deux composantes d'un ILS sont très sensibles. Aux aiguilles du tableau de bord, un cran de déviation vertical vaut 0,5° de cap seulement; un cran de déviation au slope vaut 50 pieds au marqueur extérieur et 8 pieds au marqueur central! Trois marqueurs (dans le cas des ILS les plus précis, les ILS de catégorie II -qui permettent d'atterrir dans les conditions de visibilité les pire) ou deux (ILS standards -conditions de visibilité un peu plus améliorées) jalonnent l'axe de l'ILS. Au tableau de bord, les marqueurs se signalent visuellement (voyants lumineux) et auditivement (signaux sonores). On distingue, du plus loin au plus prés du seuil de piste: le marqueur extérieur ("outer marker"; voyant bleu, deux signaux sonores longs par seconde), le marqueur central ("middle marker"; voyant jaune; un signal sonore court, un long en alternance), le marqueur intérieur (voyant blanc; suite de signaux sonores courts; se trouve seulement pour les ILS de catégorie II). Le marqueur extérieur, entre 4 et 7 nautiques de la piste, marque en général là où l'appareil doit avoir intercepté le glide slope et être configuré pour l'atterrissage (train descendu, volets pour, vitesse). Le marqueur central, en général vers 3500 ft du seuil, est là où se trouve le point de hauteur de décision (DH, "Decision Height) de l'approche. Le marqueur intérieur est le point de hauteur de décision des ILS de catégorie II
- Notes sur les "back course ILS". Les "back course ILS" sont, en quelque sorte des ILS inversés. Cela est dû au fait suivant: le faisceau du localiseur, l'instrument qui guide sur l'axe, émet dans les deux sens (dans le sens de la piste 09, par exemple, mais également dans celui de la 27). Normalement cette émission dans l'autre sens est bloquée par un écran. Sur certaines aéroports, cependant, ce faisceau inverse n'est pas bloqué. Il est utilisé comme ILS inverse. Mais, attention, dans ce cas, il n'y a pas de glide slope. On se retrouve quasiment dans le cas d'un atterrissage VOR. De plus, on fera bien attention au fait que les indications de l'aiguille utilisée, au tableau de bord de l'avion, doivent alors être lues "à l'envers": lorsque l'aiguille dévie vers la gauche, cela signifie que l'appareil est à gauche de l'axe et qu'il faut donc virer vers la droite! Et inversement. Les ILS inverses ont un seul marker, le marqueur d'ILS inverse (back course ILS) qui marque l'interception du glide slope
- Des atterrissages GPS tendent maintenant à être implantés sur les approches. Ces approches, par GPS, sont contrôlées par l'ordinateur embarqué. Elles sont soit des approches indépendantes, soit superposées, pour l'utilisation GPS sur des approches aux instruments existantes.
- Inversions de cap (virage conventionnel): s'il arrive que nous ne soyiez pas vectorisé radar sur le point de début de l'atterrissage aux instruments, vous devrez souvent, selon le cap par lequel vous arrivez, procéder à un "virage conventionnel" qui vous permettra de vous aligner convenablement avec l'approche. Cette manoeuvre est décrite par la carte de l'atterrissage VOR ou ILS (vous devrez vous éloigner sur tel cap pendant tant de miles nautiques puis virer pour reprendre tel cap)
Les circuits d'attente
Bien que la pratique, aujourd'hui, tende essentiellement à réguler les nombreux avions qui arrivent, à l'approche, sur un terrain important, par le biais de caps radars qui permettent de retarder certains appareils tandis que d'autres atterrissent, toute zone d'approche d'aéroport comporte, à ses limites, des "circuits d'attente". Les circuits d'attente sont tout simplement des tracés de vol en forme d'hippodrome, "ancrés" sur un NDB ou un VOR, qui permettent de faire attendre un ou plusieurs avions avant de les admettre à la procédure d'approche ou plus avant dans celle-ci. Quand plusieurs avions sont concernés, ils sont éagés en altitude sur le même circuit (chaque avion, à une altitude, suit le circuit) et, au fur et à mesure que l'avion le plus bas est admis dans la zone aérienne du terrain, les avions descendent d'un cran. Les circuits d'attente, aujourd'hui, sont souvent liés à la procédure d'approche manquée. Suivre un circuit d'attente suppose, déjà, que l'on y installe l'avion. Les procédures varient selon qu'il s'agit d'un circuit d'attente lié à un NDB ou à un VOR. Les manuels FS peuvent donner des explications détaillées sur l'insertion dans ces circuits d'attente. Les virages de l'"hippodrome" se font au taux standard, ce qui permet un minutage précis des circuits
La qualification IFR (pilote privé) sur bimoteur
vue générale d'un avion bimoteur(illustration non-cliquable) |
Comme nous l'avons vu, la qualification IFR (pilote privé) peut se passer sur monomoteur ou sur bimoteur. Comme nous avons choisi de la passer sur bimoteur, nous allons maintenant nous former à cette partie de la qualification, accroissant encore nos possibilités de vol. Les bimoteurs utilisés pour la qualification IFR sont des "bimoteurs légers" de l'aviation civile générale. Un bimoteur léger a un poids maximal au décollage de 3000 kg ou moins. Le Beechcraft Baron 58 de Flight Simulator appartient à cette catégorie. Pour la formation, on peut également utiliser un Piper PA 32 Seneca, par exemple. Les bimoteurs, du fait qu'ils possèdent deux moteurs, ont un risque statistique de panne plus élevé. Il nécessitent aussi que le pilote maîtrise le vol sur un seul moteur. La fiabilité des appareils modernes tend cependant à rendre cette partie de la formation assez théorique. Les bimoteurs ont généralement des hélices qui peuvent être mises en drapeau, un système de synchronisation des hélices, un système d'alimentation croisée, un pilote automatique (c'est à ce niveau d'appareil que le système apparaît réellement) et divers autres systèmes que le pilote doit maîtriser en théorie, et qui amènent des actions complémentaires dans les différentes checklists du vol
Théorie
- les hélices d'un bimoteur: la caractéristique principale des hélices d'un bimoteur est qu'elles peuvent être mises en drapeau, dans le cas d'une panne moteur, de façon à minimiser l'influence sur la traînée de l'avion: on arrête la rotation du moteur en panne et on règle l'angle des pales de façon que l'angle d'attaque des pales soit, à 90° de leur position minimale, dans l'axe du vent relatif de l'avion. L'aérodynamisme des pales est alors au minimum, allégeant la charge de travail avec un seul moteur. Pour faciliter la mise en drapeau, le système de contrôle de l'angle des pales des hélices d'un bimoteur, à la différence de celui d'une hélice à pas variable, a la pression d'huile dirigée de telle sorte que le pas de l'hélice tend, de soi, au plein petit pas (dans une hélice à pas variable, la presssion d'huile tend naturellement au plein grand pas). La mise en drapeau se fait donc par la manette du pas d'hélice sur plein grand pas (la pression d'huile s'interrompt totalement, des contrepoids amènent l'angle des pales au drapeau). Le processus peut prendre jusqu'à 10 secondes. La mise en drapeau de l'hélice d'un moteur en panne n'exonère pas de pratiquer les procédures de mise en sécurité du moteur même (mélange plein pauvre, pompe électrique OFF, sélecteur de réservoir, magnétos, alternateur du moteur, volets de capot, rôle du moteur dans l'éventuelle pressurisation de la cabine, etc). Dans certains cas (type de panne, altitude basse), ces opérations peuvent ne pas être désirables ou nécessaires. On peut sortir une hélice du drapeau (il faut alors engager les magnétos, amener la manette des gaz sur plein réduit, le mélange sur plein riche, le pas sur plein petit pas; on actionne alors le démarreur; le moteur démarre, tourne, donc l'hélice; la pression d'huile est rétablie et le contrôle du pas d'hélice est ré-actionné. On réduit alors immédiatement le pas de l'hélice et on laisse le moteur chauffer pendant plusieurs minutes. Si l'utilisation du démarreur est insuffisante à amener une rotation du moteur, on peut utiliser un léger piqué pour sortir l'hélice du drapeau. Chaque appareil possède une procédure propre, en général pour toutes ces opérations). La sortie de drapeau, sur certains appareils, est facilitée par un accumulateur de sortie de drapeau, lequel stocke, sous pression (air comprimé par exemple), une partie de l'huile de pression attachée aux hélices. La commande de pas d'hélice, repoussée hors de la position de drapeau, libère l'accumulateur ce qui lance la rotation de l'hélice. De tels dispositifs sont utiles lors de l'entraînement. Ils allègent la charge du démarreur et de la batterie lors des exercices de sortie de drapeau. La mise en drapeau a une commande sur certains appareils pour FS2002 -ainsi le King Air 350- mais assez succincte
- synchronisation des hélices: un mécanisme de synchronisation (ou "prop sync" en anglais -"propeller synchronisation") a pour but d'éliminer la résonance de deux hélices qui tournent à des tours/minute proches mais cependant lègèrement dissemblables. Un tel mécanisme s'utilise de la façon suivante: on ajuste grossièrement les trs/mn des hélices et on engage la synchronisation. Celle-ci ajuste automatiquement les tours de l'hélice asservie à ceux de l'hélice-maître puis maintient l'asservissement. Il faut désengager la synchronisation et la ré-engager chaque fois que l'on modifie le pas des hélices. On n'utilise jamais la synchronisation au décollage, à l'atterrissage et en cas d'opération de l'avion sur un seul moteur. Un système plus avancé de synchronisation, le "synchro-phaseur" inclut, de plus, de légères modifications de l'angle de chaque pale dans l'asservissement, améliorant encore l'atténuation des phénomènes de phase. La synchronisation manuelle des hélices peut se faire à l'aide d'un indicateur de synchronisation. Il s'agit d'un contrôle en forme d'hélice qui tourne (le dispositif se trouve soit dans le compte-tours ou peut être indépendant). Le pilote règle finement le pas des hélices de façon à arrêter la rotation de l'indicateur. L'indicateur de synchronisation peut se trouver sur le tableau de bord même lorsqu'un synchronisateur automatique existe. Ces systèmes sont modélisés dans FS2002
- système croisé d'alimentation: le système croisé d'alimentation (ou "crossfeed", en anglais) est, réellement, un système de secours: il permet à un moteur d'utiliser le réservoir qui se trouve sur l'aile opposée. Il ne s'agit en aucun cas d'un système, comme on le croit, d'alternance des réservoirs (cette alternance peut, ou pas, être réllement modélisé dans FS. On utilisera plutôt le contrôle des réservoirs via le menu (Carburant)). On vérifie l'opérabilité du système au moment du point fixe: on vérifie chaque moteur individuellement en le faisant tourner, pendant 1 minute au moins, à puissance modérée (1500 trs/mn mimimum), en système crossfeed. Puis, pendant 1 minute minimum, dans les mêmes conditions, on laisse chaque moteur tourner sur l'alimentation normale (en général les réservoirs principaux -ceux utilisés pour le décollage), de façon à vérifier le retour au système d'alimentation normale. La vérification du système d'alimentation croisée n'est pas obligatoire pour chaque vol. On doit cependant veiller à s'en soucier car le système crossfeed est l'endroit idéal pour l'accumulation de débris divers et d'eau. Pendant la visite pré-vol, des drains permettent aussi d'évacuer ces éléments. On n'utilise pas le crossfeed, en cas de panne d'un moteur, si un terrain de détournement est à proximité. Le système crossfeed n'est jamais utilisé à l'atterrissage ni au décollage
- pilote automatique: c'est sur les bimoteurs légers de haut de gamme que commencent réellement d'apparaître les pilotes automatiques. Ces systèmes contrôlent les attitudes de l'avion et les moyens de radio-navigation. L'évolution des techniques de vol, avec les ordinateurs de bord embarqués, permettent de coupler le pilote automatique avec ceux-ci. Un système de pilote automatique a également comme conséquence que l'horizon artificiel, au tableau de bord, est remplacé par un "FDI" ou ("flight director indicator") ou un "ADI" ("attitude director indicator"). Ce nouvel horizon artificiel peut être utilisé même lorsque le pilote automatique est désenclenché. On l'utilise alors comme horizon artificiel, pour le pilotage manuel. Stricto sensu, on doit faire la différence entre le système de pilote automatique proprement dit ("AP", "autopilot") et le système d'"indicateur de vol" ("FD", "flight director"). Ce dernier, selon les options choisies dans le tableau de commande du pilote automatique, affiche, sur le FDI ou l'ADI une (ou deux) barre(s) -ou tout système- qui permet au pilote de suivre les commandes qu'effectue le pilote automatique. L'autre utilisation du Flight Director (qui est modélisée dans FS) consiste en ce que l'on se sert de l'indicateur, en mode de pilotage manuel, pour servir de "point à atteindre" par le pilote. Dans le Beechcraft de FS, ce mode s'utilise ainsi: la commande principale du pilote automatique éteinte (le pilote automatique est déconnecté), on affiche soit au marqueur de cap (sur le conservateur de cap), soit à l'altitude du pilote automatique (soit au deux), un cap et/ou une altitude à viser. On engage la commande "FD", sur le tableau principal. Et on appuie, au pilote automatique -tout en laissant la commande principale éteinte- le mode en question: HDG ou ALT ou les deux. Le FD s'anime et indique la ou les valeurs choisies. Le pilote doit simplement agir sur le manche pour amener le symbole du FDI et de l'ADI, ou de l'horizon artificiel, sur les repères donnés par le FD. Ce mode du FS peut même être utilisé pour intercepter un VOR ou un ILS (avec même altitude visée; -ce qui n'est pas forément conforme à la réalité, mais toujours une possibilité de plus). Le pilote automatique, strictement ("AP") est le système qui contrôle entièrement l'appareil (selon les modes choisis au panneau de commande du système). La plupart des systèmes supposent que l'on engage d'abord le Flight Director avant d'engager le pilote automatique. Les deux systèmes peuvent avoir une fonction "armed" ("armé") distincte de la fonction "engaged" ("actionné"). Elles sont affichées au panneau de commande ou sur le panneau annonciateur. Les systèmes les plus récents incluent une fonction "self-test" qui doit être actionnée avant d'engager le système. On doit également vérifier la liberté de mouvement des commandes de compensation avant d'engager le pilote automatique
- atténuateur de lacet: l'atténuateur de lacet est un servo-moteur qui pratique de petites corrections sur le palonnier pour répondre aux effets des turbulences sur l'axe de lacet. Il ne doit pas être engagé au décollage et à l'atterrissage. Des limites peuvent également être apportées en cas de panne d'un moteur. La plupart des atténuateurs de lacet peuvent s'engager indépendamment du pilote automatique. Ils apportent un meilleur confort aux passagers arrière
- alternateurs, générateurs sur les bimoteurs: l'électricité produite par chaque moteur (par le biais du système alternateur-générateur) participe à part égale à la régénération de l'énergie électrique disponible au cours du vol. En cas de panne d'un moteur, l'autre circuit continue de fonctionner. En fonction de la capacité de production du circuit, le pilote peut être amené à réduire la consommation électrique de l'appareil (chaque appareil possède ses propres procédures)
- système anti-glace: de tels systèmes sont souvent installés sur les bimoteurs et présentent des combinations différentes (prévention de la formation de glace; action pour enlever de la glace déjà formée). Ils ne signifient cependant pas que l'appareil est certifié (c'est-à-dire autorisé à voler en conditions de formation de glace). Les protections (tube pitot, ports statiques, prise d'aération des réservoirs, pales, pare-brise, détecteur de décrochage) variées (chauffages, alcool, air chaud, résistances) et les mécanismes d'action (systèmes pneumatiques gonflant sur les bords d'attaques des ailes et du plan de gouverne de profondeur). variés supposent des procédures variées. Les systèmes de prévention doivent être actionnés avant le vol, lorsqu'existent des conditions de formation de glace réelles ou supposées. Les systèmes pneumatiques d'action sur la glace sont actionnés puis désengagés après quelques secondes (ce qui est suffisant pour détruire la glace). De nuit, une source de lumière spéciale, située sur la nacelle du moteur gauche, permet d'apprécier la formation de glace. D'autres moyens permettent de se prémunir contre la glace: circuits alternatif d'air chaud ou de prises statiques, basculement automatique sur une prise d'air alternative pour les moteurs à injection. Une obturation par la glace sur les prises d'air moteur se détecte par une baisse de la pression d'admission (baisse des tours/mn avec des hélices à pas fixe). L'activation d'un système statique alternatif affecte la lecture des appareils liés au système statique (altimètre, badin, variomètre) pour lesquels une table de correction est fournie avec l'appareil. La glace est un phénomène dangereux pour un pilote. Elle alourdit l'avion et mène à des performances dégradées. On doit appliquer des vitesses de croisière spécifiques et, en manoeuvres d'approche et d'atterrissage, éviter les changements brusques et importants de configuration et de vitesse. On ne doit pas utiliser le pilote automatique en cas de conditions de formation de glace. L'automatisme du contrôle de l'avion empêche le pilote de percevoir, aux commandes, la modification de la réponse de l'avion. Enfin, on notera que les avions peuvent ou peuvent ne pas être certifiés pour le vol en conditions de formation de glace. Dans le deuxième cas, les dispositifs de prévention et d'action servent seulement à sortir de ces conditions si l'on y pénètre par inadvertance. Dans le premier cas, le pilote devra s'efforcer d'éviter les conditions de formation de glace autant que faire se peut et éviter tout vol prolongé dans de telles conditions. On appelle conditions de formation de glace sévères des conditions particulièrement importantes. Aucun appareil n'est certifié pour ces conditions
- chauffage de l'habitacle, désembuage: dans les bimoteurs, le chauffage de l'habitacle est habituellement assuré par un système autonome thermostatique qui, en consommant un peu d'essence, produit de l'air chaud. Un interrupteur thermique automatique (contrôlé visuellement pendant la visite pré-vol) empêche toute surchauffe. Lorsque, en vol, on désire éteindre ce système de chauffage, on doit y laisser circuler de l'air froid pendant 15 secondes. Au sol, au moment des opérations de mise en parking, on doit y laisser circuler de l'air pendant 2 mn
- compartiments bagages: des compartiments bagages, dans les bimoteurs, se trouvent fréquemment dans le nez de l'appareil. Il faut veiller à convenablement les verrouiller (visite pré-vol) pour éviter qu'ils ne s'ouvrent (généralement au décollage) et que le contenu ne heurte les pales des hélices. Le contenu "permanent" du compartiment (bidons d'huile, couvercles des prises d'air moteur, etc) doit être maintenu pour éviter tout mouvement en vol
. Donnés complémentaires: vitesses notables d'un bimoteur léger (les vitesses avec le suffixe SE -'single engine'- visent les opérations en cas de panne d'un moteur):
- Vr: vitesse de rotation (vitesse à laquelle on place l'appareil dans une attitude de décollage)
- Vlof: vitesse de décollage (V lift off; l'appareil quitte la surface). Ces deux premières valeurs sont assez souvent interchangeables
- Vx: vitesse de meilleur angle de montée (vitesse qui donne le meilleur accroissement d'altitude pour une distance-sol donnée)
- VxSE: vitesse de meilleur angle de montée avec un moteur en panne
- Vy: vitesse de meilleur taux de montée (vitesse qui donne le meilleur accroissement d'altitude pour un temps donné)
- VySE: vitesse de meilleur taux de montée avec un moteur en panne. Cette vitesse est notée par un trait bleu sur le badin des bimoteurs
- VsSE: vitesse de sécurité pour éteindre un moteur en panne (vitesse à laquelle on peut, en sécurité, éteindre un moteur en panne)
- Vmc: vitesse minimale de contrôle de l'avion avec un moteur en panne (vitesse minimale à laquelle le contrôle de l'avion peut être maintenu avec un moteur en panne)
Les procédures bi-moteur
Comme pour les avions avancés, nous allons donner les checklists du bimoteur. Nous prendrons le Baron 58. Une remarque fondamentale est, tout simplement, que toutes les commandes moteurs, du fait que l'on a à faire à un bimoteur, sont en double, dont les magnétos. Ces checklists sont au format FS2002. Les bimoteurs, sauf la charge de travail occasionnée par les deux moteurs, ne sont pas réellement fondamentalement différents des appareils avancés auxquels nous nous sommes initiés dans la première partie de notre formation IFR: pression d'admission, hélice à pas variable, train d'atterrissage. Certaines opérations sont cependant spécifiques à ces appareils encore plus avancés. Elles seront décrites au fur et à mesure de la présentation des différentes checklists. L'accroissement relatif de la charge de travail du pilote de bimoteur de tourisme peut, comme pour les checklists des avions avancés monomoteur, amener à l'utilisation de checklists imprimées pour certaines parties des opérations voire à l'emploi de techniques mnémotechniques. Pour les bimoteurs aussi, si vous utilisez un avion autre que le Baron, ou que vous vouliez des checklists Baron encore plus proches de la réalité, il faudra faire des recherches sur Internet (NB: nous notons, dans les checklists certaines actions qui ne sont pas simulées sur le Beechcraft Baron; ces actions sont notées "NFS"). Nous supposerons, pour ces descriptifs de vol que, comme dans la vie réelle, vous maîtrisez maintenant les checklists des avions avancés (voir le tutoriel: "La qualification IFR (1. La qualification train rentrant-hélice à pas variable)"). Si vous désiriez passer directement au vol sur ces bimoteurs, et que certains termes des checklists vous échappent, allez dans le tutoriel "La qualification IFR (1. La qualification train rentrant-hélice à pas variable)" rechercher plus d'information. Note générale: pour tous les pilotes passant à cette formation bimoteur, vous prendrez bien en considération que nous entrons désormais de plain-pied dans le vol IFR. Donc, réflexes IFR d'abord: on pilote d'abord aux instruments. Piloter aux instruments, par ailleurs, ne signifie pas avoir la tête en permanence dans les cadrans. Même pendant les opérations qui nécessitent un travail important aux instruments (départs, approches, etc.), on a encore le temps de regarder à l'extérieur -mouvement, d'ailleurs, qui facilite l'adaptation oculaire- et qui permet, de plus, de "ré-équilibrer" les références. NB: les checklists sont données pour des vols de jour. Les actions sur les feux, pour les vols de nuit, sont donnés en option
Comme pour les autres séances de formation, une bonne idée est de sauvegarder un vol, sur votre terrain et place de parking, ou hangar, favoris, dans lequel l'appareil sera en position de parking. Voyez le tutoriel ". Les différentes phases d'un vol en avion de tourisme" à ". Hangar, parking, visite pré-vol" pour un rappel des bases, lesquelles consistent à configurer l'avion en configuration parking selon les procédures que l'on suit à la fin d'un vol. Ensuite, vous sauvegarderez ce vol pour tout utilisation ultérieure
Nouveau tableau de bord, nouvelles commandes
Procédez d'abord à une vision générale du tableau de bord de l'appareil que vous utilisez. Un gros cadran, en haut à gauche (INST.AIR; indicateur de pompe à vide) permet de vérifier que le système de prises d'air qui alimente les instruments de l'avion fonctionnant sur cette base, fonctionne (en cas de malfonctionnement, la lumière rouge s'allumerait). Les instruments de vol: rien à dire, sinon que l'on trouve un conservateur de cap avancé (qui est automatiquement couplé au compas magnétique) et qui intègre aussi l'un des VOR. L'autre VOR comprend l'aiguille ADF. L'OBS du VOR principal est le bouton en bas à gauche, repéré sur le cadran par la grand flèche jaune; la flèche TO/FROM est intégrée aussi. Ensuite, sur la droite, tous les cadrans moteurs: deux colonnes, parce que deux moteurs. De haut en bas, pour chaque moteur: la pression d'admission, les tours, le fuel flow, les températures moteur (cadran double), température et pression d'huile (idem). Compensateurs pour les trois surface principales: profondeur, palonnier, ailerons: on avance encore d'un cran dans les possibilités de stabilisation de l'appareil. En bas, sur la gauche, feux et magnétos (il y a donc deux magnétos). Les actions moteur se font d'abord sur le moteur gauche (moteur dit numéro 2) puis sur le droit (moteur numéro 1) -le démarrage, par exemple. Pour ce qui des commandes, elles se font, essentiellement, par une action conjointe sur les deux commandes (gaz, pas d'hélice, mélange, etc.); pour ce qui est des lectures instruments moteur, elles se font, par catégorie, pour les deux moteurs (gauche puis droit) (exemple: admission gauche-droit, pas d'hélice gauche-droit, température gauche-droit, etc.). Un système anti-glace plus éléboré: on voit, d'abord que le réchauffage pitot fait partie du système. Les actions anti-ice peuvent aussi viser les hélices (PROP) et les bords d'attaque des ailes (BOOT, un système, là qui, sur le bord d'attaque de l'aile gonfle une structure en caoutchouch étanche, qui fait éclater toute possible accumulation de glace). Le train (avec lumière rouge pendant les opérations, trois verts quand le train est descendu et rien quand il est relevé). Les cadrans de charge des alternateurs et du voltage du circuit de l'avion, enfin. Les volets de capot se trouvent sur le panneau séparé de la console des gaz (ainsi que les commandes carburant). La mise en drapeau des hélices se fait en tirant la (les) manette(s) jusque dans la zone rouge (FEATHER). Pour ce qui est du pilotage, un tel appareil bimoteur ne nécessite pas de co-pilote. Cependant, à la discrétion du pilote, il peut prendre à bord un co-pilote (ayant réellement un brevet de pilote avec qualification bimoteur). Ce co-pilote n'aura comme seules fonctions que d'exécuter la surveillance visuelle (scanning) du ciel à la recherche d'autres avions, la lecture des checklists d'urgence (ou du manuel de l'appareil pour une vérification technique) et la prise en charge provisoire du pilotage de l'appareil, à la demande du pilote
Visite pré-vol
Comme pour tout appareil, nous effectuerons d'abord la visite prévol de l'appareil, qui a pour but de vérifier que l'avion est prêt pour le vol. Comme pour tout autre appareil aussi, nous devrons, de plus, avoir à bord les documents de l'avion (administration, certificats de navigabilité, d'entretien, assurance, etc.), le manuel de l'appareil et nos papiers personnels de pilote (brevet de pilote privé, carnet de vol). Sur ces avions encore plus avancés, certains équipements extérieurs peuvent être équipés de bouchons de protection. Les retirer et les ranger (en gén&ea&cute;ral dans le compartiment bagages avant -où, de plus, ils sont sécurisés)
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CHECKLIST PRE-VOL
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pré-vol intérieure
[ ] source statique de source: NORMALE
[ ] alternateurs: OFF
[ ] réchauffage pitot: OFF
[ ] pressurisation, chauffage pilote, chauffage cabine, dégivrage cabine: OFF
[ ] conditionnement d'air: OFF
[ ] beacon: ON
[ ] interrupteur principal d'avionique: OFF
[ ] train d'atterrissage: LEVIER ABAISSE
[ ] volets: TOUS LES VOLETS
[ ] compensateurs (profondeur, palonnier, ailerons): AU NEUTRE
[ ] volets de capot: OUVERTS
[ ] manivelle de secours du train: DANS SON COMPARTIMENT
[ ] batterie: ON (les opérations qui suivent doivent être effectuées rapidement pour éviter d'épuiser la batterie)
[ ] annonciateur: TESTE
[ ] train d'atterrissage: VERIFIE TROIS VERTS
[ ] volets: 1 cran
[ ] essence: QUANTITES OK
[ ] beacon: OK
[ ] phares d'atterrissage: VERIFIE PUIS OFF
[ ] phares de roulage (en cas de vol de nuit): VERIFIE PUIS OFF
[ ] batterie: OFF
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pré-vol extérieure
(sauf indication contraire, les vérifications sont visuelles seulement)
[ ] pare-brise: PROPRE
[ ] tube pitot: OK (enlever le couvercle)
[ ] prises statiques gauche et droite: OK
[ ] phare de roulage: OK
[ ] roue avant (général et gonflage): OK
[ ] jambe de train avant: OK
[ ] trappes de train avant: OK
[ ] antenne 1: OK
[ ] compartiment à bagages avant: CONTENU SECURISE PUIS FERME-VERROUILLE
[ ] bloc moteur-train gauche: casserole, pales de l'hélice: OK/phare d'atterrisage gauche: OK/volets de capots: OK/train principal gauche (état général, gonflage): OK, jambe de train: OK, blocage de sûreté du train au sol: OK, trappe de train: OK, aspect général: pas de fuites
[ ] moteur gauche proprement dit: éventuels bouchons de prise d'air: ENLEVES/niveau d'huile (par la trappe): OK/refroidisseur d'huile: OK/drain nacelle moteur (échantillon): OK
[ ] réservoirs gauche: réservoir principal gauche: ouvrir le bouchon du réservoir puis le refermer: QUANTITE CARBURANT OK/ réservoir auxiliaire gauche: IDEM/drain de chaque réservoir: OK
[ ] bord d'attaque de l'aile: OK
[ ] languette de décrochage: OK
[ ] feux de bout d'aile: OK
[ ] ailerons (et compensateur): OK
[ ] volets: OK
[ ] bord d'attaque du plan de la gouverne de profondeur: OK
[ ] gouverne de profondeur (et compensateur): OK
[ ] gouverne de direction (et compensateur): OK
[ ] bord d'attaque du plan de la gouverne de profondeur droit: OK
[ ] compartiment à bagages principal: CONTENU SECURISE PUIS FERMEE-VERROUILLEE
[ ] marchepied: OK
[ ] volets droit: OK
[ ] ailerons (et compensateur) droit: OK
[ ] feux de bout d'aile droit: OK
[ ] bord d'attaque de l'aile droit: OK
[ ] bloc moteur-train droit: casserole, pales de l'hélice: OK/phare d'atterrisage droit: OK/volets de capots: OK/train principal droit (état général, gonflage): OK, jambe de train: OK, blocage de sûreté du train au sol: OK, trappe de train: OK, aspect général: pas de fuites
[ ] moteur droit proprement dit: éventuels bouchons de prise d'air: ENLEVES/niveau d'huile (par la trappe): OK/refroidisseur d'huile: OK/drain nacelle moteur (échantillon): OK
[ ] réservoirs droit: réservoir principal droit: ouvrir le bouchon du réservoir puis le refermer: QUANTITE CARBURANT OK/ réservoir auxiliaire droit: IDEM/drain de chaque réservoir: OK
[ ] antenne 2: OK
[ ] vue générale (on se place devant l'appareil, dans l'axe, pour une vue générale): OK
Embarquement, démarrage
Le briefing passager peut être augmenté d'une indication du déblocage des sorties de secours éventuelles et des procédures d'évacuation d'urgence. Sinon, il s'agit de la procédure habituelle, qui mène au démarrage des moteurs. Attention: "DES"; nous avons désormais deux moteurs! Donc beaucoup d'actions vont être effectuées sur deux commandes au lieu d'une! Sur ces avions, le siège pilote -ainsi que tous les sièges passagers- sont désormais munis d'un harnais, système de fixation passant au-dessus des épaules, qui vient compléter la ceinture pour les décollages et les atterrissages. Le harnais, du fait des vitesses plus élevées, permet, en cas de choc, une plus grande sécurité que la seule ceinture. Note: sur les bimoteurs, l'ordre d'action (démarrage, etc.) sur les moteurs est du gauche(moteur dit numéro 2) au droit (moteur dit numéro 1); ainsi, on commencera par démarrer le moteur gauche. La procédure "personne devant" qui, selon la tradition de l'aviation, permet de s'assurer que l'aire de l'hélice que l'on va lancer est dégagée, ne risquant de blesser personne, est, là, appliquée à l'aire d'hélice de chacun des moteurs. La vérification croisée des alternateurs consiste, avec les cadrans alternateurs du tableau de bord, de vérifier la charge de chaque alternateur. La synchronisation entre le conservateur de cap et le compas magnétique est désormais automatique. L'indicateur de pompe à vide est le cadran "INST.AIR" en haut à gauche qui indique le bon fonctionnement de l'alimentation en air des instruments qui fonctionnent sur la base de cette alimentation (un malfonctionnement serait signalé par une lumière rouge). Le réchauffage pitot, dont on note qu'il est bien partie des mesures anti-glace, existe pour chaque moteur (un interrupteur gauche et un droit)
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CHECKLIST DE DEMARRAGE
(pour cette checklist où apparaissent pour la première fois les actions doublées concernant certaines commandes, les actions sont notées "LES DEUX")
[ ] ceinture pilote: BOUCLEE
[ ] embarquement passagers, briefing, ceintures passagers (si passagers): FAIT
[ ] portière principale: FERMEE-VERROUILLEE
[ ] siège pilote: REGLE-VERROUILLE
[ ] ceinture pilote et harnais: BOUCLE ET VERIFIES BOUCLES
[ ] portière(s) côté passagers: FERMEE(S)-VERROUILLEE(S)
[ ] sièges passagers (si passagers): REGLES-VERROUILLES
[ ] ceintures passagers et harnais (si passagers): BOUCLES ET VERIFIEES BOUCLEES
[ ] compensateur ailerons: AU NEUTRE
[ ] compensateur palonnier: AU NEUTRE
[ ] compensateur gouverne de profondeur: AU NEUTRE
[ ] volets de capots: OUVERTS
[ ] frein de parking: TIRE-VERROUILLE
[ ] train d'atterrissage: ABAISSE, TROIS VERTS
[ ] volets: PAS DE VOLETS
[ ] beacon: ON
[ ] fusibles de gauche: TESTES, IN
[ ] interrupteur principal avionique: OFF
[ ] fusibles de droite: TESTES, IN
[ ] éclairage du panneau (en cas de vol de nuit): ON
[ ] transpondeur: STANDBY (1200)
[ ] interrupteur de réservoirs (par le menu): ON
[ ] réservoirs: LES DEUX DE OFF SUR ON
[ ] mélange: LES DEUX PLEIN RICHE
[ ] hélice: LES DEUX PLEIN PETIT PAS
[ ] manettes des gaz: LES DEUX 1/2 POUCE (1,25 CM) EN AVANT
[ ] pompe: LES DEUX OFF
[ ] batterie: ON
[ ] carburant: QUANTITES OK
[ ] feux de navigation (en cas de vol de nuit): ON
[ ] pompe: LES DEUX ON, INDICATEUR DE PRESSION STABILISE PUIS OFF
[ ] annonce "personne devant" moteur gauche: PERSONNE DEVANT
[ ] magnétos gauche: DE OFF A BOTH ET START
[ ] manette des gaz gauche: 1/2 POUCE EN AVANT
[ ] alternateur gauche: ON
[ ] pression d'huile gauche: CORRECTE DANS LES 30 SECONDES
[ ] PUIS idem moteur droit: annonce "personne devant" moteur droit: PERSONNE DEVANT; magnétos droit: DE OFF A BOTH ET START; manette des gaz droit: POUR 1200 TRS/MN; alternateur droit: ON; pression d'huile droit: CORRECTE DANS LES 30 SECONDES
[ ] vérification croisée alternateurs: ALTERNATEUR GAUCHE OFF ET ALTERNATEUR DROIT ON: VERIFIER LA CHARGE/ALTERNATEUR GAUCHE ON: VERIFIER LA CHARGE
[ ] bus voltage: CORRECT (28 V)
[ ] cadrans moteurs: POUR LES DEUX MOTEURS (gauche+droit à chaque étage) CORRECTS (pression d'admission les deux: sans objet; trs/mn les deux: 1200 par les gaz; fuel flow les deux: sans objet; températures moteurs les deux: sans objet; température et pression d'huile les deux: OK)
[ ] annonciateur: PAS D'ALARMES
[ ] indicateur de pompe à vide: OK. PAS DE LUMIERE ROUGE
[ ] strobe: ON
[ ] pressurisation: ON
[ ] chauffage pilote: SELON
[ ] chauffage cabine: SELON
[ ] dégivrage cabine: SELON
[ ] conditionnement d'air: ON (A/C)
[ ] altimètre: REGLE
[ ] interrupteur principal d'avionique: ON
[ ] radios: REGLEES
[ ] aides radio-navigation (éventuellement): REGLEES
[ ] pilote automatique (éventuellement): REGLE
[ ] ordinateur embarqué (éventuellement): REGLE
[ ] réglages système anti-glace (si utilisés): REGLES (dans tous les cas: réchauffage pitot: ON)
[ ] communication radio: EFFECTUEE
[ ] code transpondeur (éventuellement): AFFICHE
Roulage
Une fois nos autorisations obtenues, nous allons rouler vers la piste. Les vitesses de roulage restent les mêmes que pour les avions plus légers -adaptées légèrement pour la taille de l'appareil (vers un peu plus qu'un homme au pas). Tout arrêt le long des taxiways (et tout arrêt en général) amènera à ce que l'on tire-verrouille le frein de parking et que l'on avance les manettes des gaz d'1/2 pouce en avant. Comme pour un avion avancé, on réduit légèrement le mélange pour tout roulage au sol
roulage (illustration non-cliquable) |
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CHECKLIST DE ROULAGE
[ ] feux de taxi (en cas de vol de nuit): ON
[ ] mélange: LES DEUX LEGEREMENT APPAUVRI
[ ] volets: VERIFIE PAS DE VOLETS
[ ] frein de parking: DEVERROUILLE
[ ] on applique les gaz et on roule
[ ] indicateur de virage: VERIFIE FONCTIONNANT
[ ] conservateur de cap: VERIFIE FONCTIONNANT
[ ] frein: VERIFIE FONCTIONNANT
Point fixe
La checklist de point fixe, comme d'habitude, a pour fonction de préparer l'avion au décollage et/ou de vérifier qu'il y est prêt. Nouveauté: on doit pointer le nez de l'avion dans le vent et on doit, lorsqu'on arrête l'avion, veiller à aligner la roue avant dans l'axe de l'avion (pas de point fixe sur un avion mal aligné). La première partie de la remarque amène à arrêter l'avion non pas à la limite de taxiway, mais avant. L'enchaînement vérification magnétos, pas d'hélice, etc. est spécifique. A la fin de la checklist, on fait un briefing pilote décollage, nouvelle innovation: le pilote se récapitule à lui-même (en lisant sur ses notes; en parlant, à voix basse) les données pour le décollage: "Nous allons décoller sur la piste tant, Vr est ` tant de kts, Vlof à tant. La ligne bleue [vitesse de meilleur taux de montée avec un moteur en panne] est à tant de kts. Si nous avons un quelconque problème avant le décollage, nous l'interromprons; si nous avons une panne moteur ou un feu après le décollage mais avant la rentrée du train, nous atterrirons droit devant; si la panne moteur ou le feu ont lieu après la rentrée du train, nous continuerons le décollage". Une fois la checklist terminée, on avance vers la limite du taxiway et on demande les instructions de décollage
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CHECKLIST DE POINT FIXE
(les réglages qui, le cas échéant, doivent être effectués pour un moteur puis l'autre, ne sont plus indiquées comme telles. Pensez-y! On commence par le moteur gauche)
[ ] ceinture, harnais pilote: BOUCLES
[ ] portière principale: FERMEE-VERROUILLEE
[ ] siège pilote: REGLE-VERROUILLE
[ ] portière(s) côté passagers: FERMEE(S)-VERROUILLEE(S)
[ ] sièges passagers (si passagers): REGLES-VERROUILLES
[ ] dossier sièges passagers (si passagers): EN POSITION LA PLUS HAUTE
[ ] ceintures passagers et harnais (si passagers): BOUCLES
[ ] fenêtres: TOUTES FERMEES-VERROUILLEES
[ ] compensateur ailerons: AU NEUTRE
[ ] compensateur palonnier: AU NEUTRE OU POUR DECOLLAGE
[ ] compensateur gouverne de profondeur: POUR DECOLLAGE
[ ] volets de capots: OUVERTS
[ ] frein de parking: TIRE-VERROUILLE
[ ] train d'atterrissage: ABAISSE, TROIS VERTS
[ ] volets: PAS DE VOLETS
[ ] interrupteur de réservoirs: VERIFIE ON
[ ] réservoirs: LEs DEUX ON
[ ] carburant: QUANTITE OK
[ ] batterie: ON
[ ] alternateur: LES DEUX ON
[ ] mélange: PLEIN RICHE
[ ] hélice: PLEIN PETIT PAS
[ ] test magnétos: les tours à 1700 trs/mn par les manettes de gaz; de BOTH sur L (perte de tours), retour sur BOTH (reprise de tours); de BOTH sur R (perte de tours), retour sur BOTH (reprise de tours)
[ ] mélange: DE NOUVEAU LEGEREMENT APPAUVRI
[ ] bus voltage: CORRECT (28 V)
[ ] indicateur de pompe à vide: OK. PAS DE LUMIERE ROUGE
[ ] instruments moteurs: CORRECTS (pression d'admission : sans objet; trs/mn: 1700 par les gaz; fuel flow: fonctionnant; températures moteurs: correctes; température et pression d'huile: OK)
[ ] premier test pas d'hélice: les tours à 2200 trs/mn par les manettes de gaz;; on tire légèrement la manette pour obtenir vers 2050 trs/mn puis on remet plein petit pas
[ ] deuxième test pas d'hélice: les tours à 1500 trs/mn par les manettes de gaz; de plein petit pas à plein grand pas et retour avec baisse des tours (ne pas laisser aller en-dessous de 1000 trs/mn)
[ ] test ralenti: MANETTES GAZ PLEIN RALENTI (les moteurs tiennent le ralenti et ne chutent pas en-dessous de 625 trs/mn)
[ ] manettes des gaz: RETOUR A 1/2 POUCE EN AVANT
[ ] pompes: OFF
[ ] instruments de vol: REGLES (badin: OK, horizon artificiel: OK, altimètre: REGLE, indicateur/coordinateur de virage: OK, conservateur de cap: OK, variomètre: OK
[ ] annonciateur: TESTE
[ ] annonciateur: PAS D'ALARMES
[ ] strobe: ON
[ ] beacon: ON
[ ] feux de navigation (en cas de vol de nuit): ON
[ ] feux de roulage (en cas de vol de nuit): ON
[ ] feux d'atterrissage (dans tous les cas): ON
[ ] pressurisation: ON
[ ] chauffage pilote: SELON
[ ] chauffage cabine: SELON
[ ] dégivrage cabine: SELON
[ ] conditionnement d'air: ON (A/C)
[ ] plein débattement des commandes: VERIFIE
[ ] interrupteur principal d'avionique: ON
[ ] radios: REGLEES
[ ] aides radio-navigation (éventuellement): REGLEES
[ ] pilote automatique (éventuellement): REGLE
[ ] ordinateur embarqué (éventuellement): REGLE
[ ] code transpondeur (éventuellement): AFFICHE
[ ] réglages système anti-glace (si utilisés): REGLES (dans tous les cas: réchauffage pitot: ON)
[ ] volets: POUR LE DECOLLAGE ET VERIFIES VISUELLEMENT
[ ] volets de capot: OUVERTS
[ ] briefing pilote décollage: EFFECTUE
[ ] avancer jusqu'à la limite de piste
[ ] communication radio: EFFECTUEE
Décollage, montée
Quand l'autorisation de décollage est reçue, et la finale vérifiée visuellement claire de tout avion, on s'avance sur la piste pour procéder au décollage. Soit on peut pratiquer le décollage "en roulant" et accélérer une fois l'axe central atteint soit après avoir marqué un arrêt sur l'axe central (en cas d'arrêt, on réapplique les freins et 1/2 pouce de manettes de gaz). En roulant (ou, donc, à l'arrêt), on effectue les vérifications suivantes: portières: FERMEES-VERROUILLEES, fenêtres: TOUTES FERMEES-VERROUILLEES, feux de roulage (en cas de vol de nuit): OFF, feux d'atterrissage (dans tous les cas): ON, mélange: PLEIN RICHE (dans la première partie du roulage, ou en s'avançant pour s'arrêter, on aura de nouveau appauvri le mélange). Et on décolle. On applique tous les gaz. En roulant, on vérifie que les tours sont bien sur 2625. Un Beechcraft Baron 58 décolle vers 85 kts (Vr, rotation) et il commence de voler vers 3 kts de plus (Vlof). A Vr, on commencera de tirer douchement le manche/volant pour amener un cabré du nez à l'angle de montée prévu à l'horizon artificiel (on vole aux instruments) ET l'avion décolle. Pas de palier, la puissance de ces avions commence de devenir importante. Une fois une vitesse ascensionnelle positive acquise et vérifiée, on rentre le train (rouge pendant la rentrée, tout éteint ensuite ET vous écoutez, en fond, le bruit du train remontant). Comme nous l'avons déjà vu lors de notre entraînement sur avion avancé, on appliquera, avant d'actionner la rentrée du train, quelques coups de frein pour arrêter les roues, qui continuent de tourner du décollage. Puis on enlève les volets. L'avion accélère progressivement. Nous faisons les premiers règlages moteur pour maintenir une vitesse de montée de 120 kts et 700 ft/mn: un bon réglage semble être 25 pouces d'admission et le pas d'hélice pour 2400 trs/mn. Et on effectue la checklist de montée. On vérifie les volets de capots: OUVERTS. On lit les instruments moteurs: les paramètres sont normaux et on jette un coup d'oeil, de chaque côté de l'avion à la nacelle moteur et à l'aile: tout est OK visuellement. Nous allons ainsi continuer notre montée (n'oubliez pas que, sur un vol de navigation, tout se complique du fait qu'il faut communiquer avec les différents contrôles et voler la procédure de départ)! On n'enlèvera les phares d'atterrissage qu'en sortie de procédure de départ. Si on choisit de voler tout ou partie du départ au pilote automatique et/ou à l'ordinateur embarqué, on les met en oeuvre. Au fur et à mesure que l'on montera, il faudra, au-dessus de 3000 ft, retirer du mélange pour maintenir les performances moteur (idéalement, si on n'a pas d'autre choix, le réglage du mélange se fait en tirant doucement les manettes de mélange jusqu'à ce que le moteur s'arrête, puis à les remettre à la valeur immédiatement précédant l'arrêt; ne pratiquer que par intervalles, au fur et à mesure de la montée
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CHECKLIST DE MONTEE
[ ] train: RENTRE (pas de lumière)
[ ] volets: PAS DE VOLETS
[ ] compensateur de palonnier (si réglé sur une valeur de décollage): AU NEUTRE
[ ] instruments moteurs: CORRECTS (pression d'admission : 25; trs/mn: 2400 par le pas d'hélice; fuel flow: fonctionnant; températures moteurs: correctes; température et pression d'huile: OK)
[ ] volets de capot: OUVERTS
[ ] ailes (gauche, droite): OK
[ ] nacelles (gauche, droite): OK
[ ] réchauffage pitot: ON
[ ] strobe: ON
[ ] beacon: ON
[ ] feux de navigation (en cas de vol de nuit): ON
[ ] réglages système anti-glace (si utilisés): REGLES (dans tous les cas: réchauffage pitot: ON)
[ ] pressurisation: ON
[ ] chauffage pilote: SELON
[ ] chauffage cabine: SELON
[ ] dégivrage cabine: SELON
[ ] conditionnement d'air: ON (A/C)
[ ] pilote automatique (éventuellement): REGLE
[ ] ordinateur embarqué (éventuellement): REGLE
Croisière
Une fois arrivés à notre altitude de croisière et l'appareil mis en palier (cela se fera donc en IFR -lecture radiale, etc.) et laissé accéléré, nous configurerons l'appareil pour le vol en palier, avec tous les réglages moteur et hélice que cela comporte. Les relations pression d'admission/tours par le pas d'hélice/mélange sont fonction de l'efficacité/ou de l'économie de carburant visées pendant la partie croisière du vol. Pour le mélange, les utilisateurs avertis savent qu'il peut aussi se régler à l'oreille: diminuer le mélange jusqu'à ce que le moteur s'arrête; repoussez immédiatement la manette de mélange juste pour que le moteur redémarre. C'est là que se situe le réglage optimal du mélange en régime de croisière. Aucune des combinaisons admission/pas d'hélice/mélange choisie ne doit mener à plus de 75% de la puissance maximale. On notera que le réglage du mélange se fera pour chaque moteur (et non pas en actionnant les deux manettes ensemble). On termine les réglages moteur en synchronisant les hélices (on peut, comme dans la vie réelle, affiner d'abord manuellement, avec l'indicateur de synchronisation -colonne instruments moteur- puis enclencher la synchronisation automatique). Une attention particulière, dans ces avions de tourisme IFR, est à apporter aux conditions de glace du fait des altitudes auxquelles ils peuvent voler. La routine d'une navigation IFR consiste ensuite à suivre les routes aériennes et à communiquer avec les centres de contrôle
croisière (illustration non-cliquable) |
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CHECKLIST DE CROISIERE
[ ] volets de capot: FERMES
[ ] pression d'admission, pas d'hélice, mélange: SELON
[ ] instruments moteurs: OK
[ ] alternateurs: ILS CHARGENT (simple visuel, pas de vérification croisée)
[ ] instruments de vol: OK
[ ] strobe: OFF
[ ] beacon: ON
[ ] feux de navigation (en cas de vol de nuit): ON
[ ] réglages système anti-glace (si utilisés): REGLES (réchauffage pitot: habituellement OFF)
[ ] pressurisation: ON
[ ] chauffage pilote: SELON
[ ] chauffage cabine: SELON
[ ] dégivrage cabine: SELON
[ ] conditionnement d'air: ON (A/C)
[ ] pilote automatique (éventuellement): REGLE
[ ] ordinateur embarqué (éventuellement): REGLE
Approche
Comme pour tout autre navigation, arrive le moment où il faudra commencer de descendre vers notre terrain de destination, par le biais de l'approche, par laquelle nous transitionnerons du vol de croisière à l'environnement de l'aéroport de destination. Enfin, au moment opportun dans ces manoeuvres d'aéroport, nous configurerons l'appareil pour l'atterrissage. Pour ce qui est de la descente, là aussi, il faudra veiller aux conditions de glace et, pour ce qui est des réglages moteur, moins de gaz (mais toujours 15 pouces minimum), les tours à l'hélice comme pour la croisière et on ajustera le mélange fonction de la descente. Une fois sur des attitudes de tour de piste, on peut passer à une action seulement par la pression d'admission (l'hélice étant repassée plein petit pas et le mélange plein riche). La vitesse d'un Beechcraft en tour de piste est d'aux alentours de 130 kts. La vitesse d'atterrissage est de 95 kts. Avant la descente, le pilote se récapitulera (à voix basse) les éléments de l'approche et de l'atterrissage (exemple (fictif): "Nous allons atterrir à Caen-Normandie, LDHY, en volant la STAR GHIRD. La MSA [Minimum Safe Altitude indiquée pour le voisinage de l'aéroport sur la carte d'atterrissage aux instruments] est de tant de ft, le terrain est à une altitude de tant de ft; le cap d'arrivée est au tant, avec utilisation du VOR SAU (fréquence tant) -ou la fréquence des approches est tant; atterrissage: on atterrit aux instruments sur l'ILS de la 16, fréquence tant, le FAF [Final Approach Fix] est à tant de ft, la MDA (ou DH) [Mininum Descent Altitude ou Decision Height, altitude à laquelle on doit avoir suffisamment de visibilité pour terminer l'atterrissage] est à tant de ft. La procédure d'approche manquée se fait sur la R-212 de SAU, en montée vers 10 000ft, avec virage à droite au 356 à 7 DME de SAU. Nous aurons un vent modéré de trois-quart avant gauche pour l'approche et l'atterrissage, un ciel dégagé et une visibilité de 16 km"). Un des éléments qui commence d'être important est la "procédure d'approche manquée" qui nous permet, en cas de problème dans notre finale (dont les conditions de visibilité non atteintes à la MDA (ou DH)), de repartir vers des points qui nous permettent une nouvelle approche. NB: bien que moins utilisé qu'une approche instruments, les tours de piste peuvent encore être utilisés par un bimoteur. Certains terrains peuvent avoir une altitude et/ou des distances du tour de piste plus grandes que le tour de piste des monomoteurs
en approche (illustration non-cliquable) |
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CHECKLIST D'APPROCHE
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approche proprement dit:
[ ] contact de l'approche, du terrain, etc.: FAIT
[ ] altimètre: REGLE
[ ] pilote automatique (éventuellement): REGLE
[ ] ordinateur embarqué (éventuellement): REGLE
[ ] transpondeur (éventuellement): AFFICHE
[ ] siège pilote: REGLE-VERROUILLE
[ ] ceinture, harnais pilote: BOUCLES
[ ] sièges passagers (si passagers): REGLES-VERROUILLES
[ ] dossier sièges passagers (si passagers): EN POSITION LA PLUS HAUTE
[ ] ceintures passagers et harnais (si passagers): BOUCLES
[ ] briefing passagers (si passagers): FAIT
[ ] interrupteur de réservoirs: ON
[ ] réservoirs: LES DEUX ON
[ ] carburant: QUANTITES OK
[ ] volets de capot: FERMES
[ ] instruments de vol: OK
[ ] instruments moteur: OK
[ ] freins: VERIFIES
[ ] réglages système anti-glace (si utilisés): REGLES (dans tous les cas: réchauffage pitot: ON)
[ ] strobe: ON
[ ] beacon: ON
[ ] feux de navigation (en cas de vol de nuit): ON
[ ] pressurisation: ON
[ ] chauffage pilote: SELON
[ ] chauffage cabine: SELON
[ ] dégivrage cabine: SELON
[ ] conditionnement d'air: ON (A/C)
[ ] briefing d'approche pilote: EFFECTUE
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configuration de l'appareil pour l'atterrissage (à moduler en fonction du mode d'approche):
[ ] vitesse: pour vers 130 kts
[ ] volets: 1 cran
[ ] mélange: PLEIN RICHE
[ ] hélice: PLEIN PETIT PAS
[ ] train d'atterrissage: ABAISSE (trois vert)
[ ] frein: NON VERROUILLE
[ ] interrupteur de réservoirs: ON
[ ] réservoirs: LES DEUX ON
[ ] volets de capot: FERMES
[ ] réchauffage pitot: ON
[ ] strobe: ON
[ ] beacon: ON
[ ] feux de navigation (en cas de vol de nuit): ON
[ ] feux d'atterrissage: ON
[ ] alternateur: ILS CHARGENT
[ ] ceintures et harnais pilote et passagers (si passagers): VERIFIEES BOUCLES
[ ] pilote automatique (éventuellement): REGLE, ou DECONNECTE
[ ] ordinateur embarqué (éventuellement): DECONNECTE, ou REGLE
[ ] communications radio: COMME NECESSITE
[ ] volets: 2 CRANS DE VOLETS
Atterrissage
Un Beechcraft atterrit à 95 kts, plein volets. L'avion est donc ainsi réglé au point où l'on commence la finale (ou, surtout, l'approche aux instruments). Pas de remarques particulières. De tels avions atterrissant souvent aux instruments, cette partie du vol en est facilitée et, donc, à l'altitude de décision, les conditions d'atterrissage étant acquises, ON débranche le pilote automatique ou l'ordinateur embarqué parce que, même aux instruments, on pratique au pilotage la dernière partie de la finale. Seuil de piste, arrondi, plein réduit, toucher (train principal d'abord, roue avant ensuite -progressivement celle-ci). On freine, progressivement, jusqu'à retrouver une vitesse de contrôle au sol et on gagne le taxiway
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CHECKLIST DE FINALE ET D'ATTERRISSAGE
[ ] volets: PLEIN VOLETS
[ ] train d'atterrissage: VERIFIE ABAISSE (trois vert)
[ ] communication radio
[ ] briefing passagers (si passagers)
Sortie de piste, roulage
Une fois, la piste claire, après les marques, on configure l'avion sortie de piste et pour le roulage
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CHECKLIST D'APRES SORTIE DE PISTE
[ ] volets de capot: OUVERTS
[ ] volets: ON RENTRE TOUS LES VOLETS
[ ] compensation: AU NEUTRE
[ ] freins: TIRE-VERROUILLE
[ ] mélange: PLEIN RICHE
[ ] manettes des gaz: 1/2 POUCE EN AVANT
[ ] hélice: PLEIN PETIT PAS
[ ] réglages système anti-glace (si utilisés): REGLES (dans tous les cas: réchauffage pitot: ON)
[ ] strobe: ON
[ ] beacon: ON
[ ] feux de navigation (en cas de vol de nuit): ON
[ ] feux de taxi (en cas de vol de nuit): ON
[ ] feux d'atterrissage: OFF
[ ] transpondeur (éventuellement): sur 1200
[ ] communication radio (soit annonce, soit contact du contrôle compétent)
[ ] briefing passagers: ils doivent conserver leurs ceintures-harnais jusqu'à immobilisation de l'appareil au parking
[ ] pressurisation: ON
[ ] chauffage pilote: SELON
[ ] chauffage cabine: SELON
[ ] dégivrage cabine: SELON
[ ] conditionnement d'air: ON (A/C)
[ ] mélange: LEGEREMENT APPAUVRI
Extinction du moteur et mise de l'avion en configuration de parking
Nous roulons donc au parking que le contrôle nous a assigné et nous garons l'appareil. Puis nous éteignons les moteurs et nous configurerons l'appareil en configuration de parking. La particularité essentielle d'un bimoteur est que l'on pratique une vérification magnétos (la "grounding check"), juste avant l'extinction moteur, qui consiste (magnétos gauche, puis magnétos droite) à passer les magnétos de BOTH à OFF (on entend juste le moteur tendre à s'arrêter ET on repart immédiatement de OFF à BOTH). Une fois l'appareil configuré parking, on peut débarquer (pilotes et éventuels passagers). Le pilote pratique une checklist extérieure (qui est réellement une checklist): on va d'abord vérifier rapidement le train -en ses trois points (roues principales, roue avant) pour vérifier qu'il a bien supporté l'atterrissage. Pneus: corrects, jambes de train: correctes, fuites éventuelles: pas de fuite. On fait aussi un rapide tour de l'avion pour vérifier -rapidement qu'aucune surface n'a de tendance à s'écarter de la surface de l'appareil du fait de rivets défaits. Puis on replacera les divers bouchons qui peuvent équiper l'avion (bouchons de prise d'air, couvercle de tube pitot, etc.)
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CHECKLIST D'EXTINCTION MOTEUR ET DE MISE DE L'APPAREIL EN CONFIGURATION DE PARKING
[ ] portière principale: DEVERROUILLEE
[ ] ceinture pilote: MAINTENUE BOUCLEE
[ ] harnais pilote: DEBOUCLE
[ ] portière(s) côté passagers: DEVERROUILLEE(S)
[ ] dossier sièges passagers (si passagers): A LA DISCRETION DES PASSAGERS
[ ] ceintures, harnais passagers (si passagers): les passagers peuvent déboucler leur ceinture et leur harnais
[ ] frein: TIRE-VERROUILLE
[ ] interrupteur de réservoirs: ON
[ ] réservoirs: LES DEUX ON
[ ] compensateur ailerons: AU NEUTRE
[ ] compensateur palonnier: AU NEUTRE
[ ] compensateur gouverne de profondeur: AU NEUTRE
[ ] volets de capot: FERMES
[ ] volets: AUCUN
[ ] train d'atterrissage: LEVIER ABAISSE (trois vert)
[ ] manettes des gaz: 1/2 POUCE EN AVANT
[ ] mélange: PLEIN RICHE
[ ] hélice: PLEIN PETIT PAS
[ ] réglages système anti-glace (si utilisés): OFF
[ ] pressurisation: OFF
[ ] chauffage pilote: OFF
[ ] chauffage cabine: OFF
[ ] dégivrage cabine: OFF
[ ] conditionnement d'air: OFF
[ ] communications: ON QUITTE LA FREQUENCE
[ ] radios: ON LES ETEINT
[ ] pilote automatique (éventuellement): ALIMENTATION COUPEE
[ ] ordinateur embarqué (éventuellement): ETEINT
[ ] interrupteur général d'avionique: OFF
[ ] manettes des gaz: PLEIN REDUIT
[ ] grounding check des magnétos: EFFECTUEE
[ ] manettes des gaz: RETOUR A 1/2 POUCE EN AVANT
[ ] mélange: PLEIN PAUVRE
[ ] magnétos: UNE FOIS LES HELICES ARRETEES, SUR OFF
[ ] strobe: OFF
[ ] feux de taxi (en cas de vol de nuit): OFF
[ ] feux d'atterrissage: OFF
[ ] feux de navigation (en cas de vol de nuit): OFF
[ ] alternateurs: OFF
[ ] batterie: OFF
[ ] sélecteur de réservoirs: LES DEUX OFF
[ ] interrupteur de réservoirs (par le menu): OFF
[ ] beacon: OFF
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checklist extérieure (checklist stricto sensu)
[ ] pneus: OK
[ ] jambes de train: OK
[ ] fuites éventuelles au niveau du train (avant et principal): PAS DE FUITE
[ ] surfaces: TOUTES OK
[ ] divers bouchons: REPLACES
actions supplémentaires éventuelles hors de l'avion (ce n'est plus exactement une checklist): cales de roue éventuelles, câbles de fixage, etc)
Remise de gaz
La procédure de remise de gaz, pour un bimoteur est la suivante: on vérifie que le pas d'hélice est plein petit pas et on remet alors les pleins gaz. Les volets sont ramenés à leur valeur de décollage (1 cran) et on laisse accélérer l'appareil en palier, jusqu'à sa vitesse de décollage (85 kts). On prend alors l'assiette de décollage. Vitesse ascensionnelle assurée, on rentre le train. Puis les volets. Vérification instruments moteur; volets de capot ouverts et ailes et nacelles vérifiées
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CHECKLIST DE REMISE DE GAZ
[ ] pas d'hélice: VERIFIE PLEIN PETIT PAS
[ ] gaz: PLEIN GAZ
[ ] volets: VALEUR DE DECOLLAGE
[ ] badin: 85 kts
[ ] vitesse ascensionnelle assurée: RENTRER LE TRAIN
[ ] train: VERIFIE RENTRE (pas de lumière)
[ ] volets: TOUT ENLEVE
[ ] instruments moteurs: CORRECTS (pression d'admission : 25; trs/mn: 2400 par le pas d'hélice; fuel flow: fonctionnant; températures moteurs: correctes; température et pression d'huile: OK)
[ ] volets de capot: OUVERTS
[ ] ailes (gauche, droite): OK
[ ] nacelles (gauche, droite): OK
Procédures d'urgence
Du fait qu'ils sont des avions avancés et qu'ils ont deux moteurs, les bimoteurs ont statistiquement encore plus de chance que les avions avancés de subir des pannes. Les procédures d'urgence sont donc connues des pilotes -et ils s'y entraînent
. Pannes moteurs
- panne moteur à l'accélération, avant Vr: on coupe les gaz, on freine et, une fois arrêté, on coupe le moteur en sécurité (voir ci-dessous)
- panne moteur au décollage (l'avion a dépassé Vr): si l'on est en-dessous de Vmc, la vitesse minimale de contrôle de l'avion avec un moteur en panne, ou que l'on estime avoir suffisamment de piste quelle que soit la vitesse, on interrompra le décollage (plein réduit, et on atterrit droit devant). Si le décollage peut être continué: 101 kts (voire 95 kts pour clairer des obstacles), mélanges plein riche, hélices plein petit pas, pleins gaz, train rentré, volets rentrés, identifier le moteur en panne (manette du moteur plein réduit, l'hélice du moteur en drapeau); volets de capot du moteur fonctionnant: vérifié ouvert; ET mise en sécurité du moteur éteint. Finale avec un moteur en panne: gaz pour, train: vérifié descendu, volets: étendus progressivement jusqu'à ce que l'atterrissage soit assuré
- panne moteur en vol: vitesse 101 kts minimum, mélanges plein riche, hélices plein petit pas, pleins gaz; train: rentré, volets: rentré. Identifier le moteur en panne (manette des gaz du moteur: plein réduit) et, si on en a le temps, essai de redémarrage: instruments moteurs: vérifiés, fuel selector: cross-feed sur l'autre réservoir, fuel pump: ON (si pas démarrage, OFF); magnétos: essayer L, R et BOTH. Gaz et mélange: essayer différents réglages. Si on n'a pas le temps d'essayer un redémarrage ou que le moteur ne redémarre pas: hélice du moteur en panne: en drapeau; gaz, hélice moteur fonctionnant: comme voulu, volets de capot: comme voulu ET on met le moteur en panne en configuration de sécurité
- atterrissage d'urgence (panne générale): essayer d'identifier la panne, essayer de re-deémarrer les moteurs (ou un). Si échec ou pas de temps, choisir, dans le paysage, un terrain d'atterrissage d'urgence. Atterrissage d'urgence sur terre: 7700 au transpondeur et appel MAYDAY. 110 kts, train: non sorti, volets: non sortis, hélices en drapeau, volets de capots fermés, sélecteurs carburants sur OFF, mélange: plein pauvre, magnétos OFF, ceintures et harnais (pilote et éventuellement passagers): bouclés, porte principale: dévérouillée avant l'atterrissage. Train: le sortir (si l'on peut, selon le terrain), volets: pleins volets une fois l'atterrissage assuré, 90 kts en finale, alternateurs et batterie OFF avant le toucher. Evacuation d'urgence -vous évacuez le premier si vous devez aider les passagers. Pour un atterrissage d'urgence en mer: 7700 au transpondeur et appel MAYDAY. Sécuriser ou jeter, dans le poste de pilotage et la cabine passager les objets divers susceptibles de causer des dommages à l'atterrissage, ceintures et harnais (pilote et passagers éventuels): attacher; porte cabine: dévérouillé avant l'atterrissage; si atterrissage d'urgence en mer: si la mer est grosse et les vents forts, on atterrit dans le vent et si les vagues sont fortes et les vents légers, on atterrit parallèle aux vagues. Train: ne pas le descendre; volets: plein volets (si plus d'électricité, vitesse pour pas de volets ou pour un cran). Descendre à 115 kts et 300 ft/mn. Avant le toucher, arrondi et pas plus de 300 ft/mn. manettes mélange: plein réduit au toucher
- approche et finale avec un moteur en panne: vitesse d'approche minimale: 101 kts minimum, train: retarder la sortie jusqu'à ce que l'atterrissage soit assuré; volets: étendus progressivement jusqu'à ce que l'atterrissage soit assuré
- mise en sécurité d'un moteur en panne: carburant du moteur OFF, mélange du moteur plein pauvre, magnétos OFF, alternateur OFF (et réduire toute charge électrique sur ce moteur), volets de capot fermés
. Feux moteurs, feux électriques
- feu moteur au démarrage moteur: continuer d'appuyer sur START des magnétos, gaz: pleins gaz (le moteur démarrant, ainsi, peut éteindre le feu) -si le moteur démarre: 1700 trs/mn sur le moteur pendant 1 mn puis éteindre le moteur et l'inspecter; si le feu continue ou que le moteur ne démarre pas: tous sélecteurs carburant OFF, toutes manettes mélange: plein pauvre, toutes magnétos OFF, batterie OFF, alternateur OFF. Evacuez (pilotes/passagers) l'appareil et utiliser l'extincteur
- feu moteur en vol (toutes les actions sur le seul moteur en feu): sélecteur de carburant: OFF, mélange du moteur plein pauvre, hélice en drapeau, magnétos OFF, alternateur OFF, vitesse de l'avion: pour éteindre le feu (en général, on se met dans une descente accentuée). Puis mettre le moteur en panne en sécurité (voir ci-dessus à pannes moteur)
- feu cabine ou feu électrique en vol: alternateurs et batterie OFF, dégivrage cabine OFF, air pilote et co-pilote CLOSED, chauffage cabine: OFF. Utiliser l'extincteur. Aérations: n'ouvrir qu'une fois le feu éteint; les émanations des extincteurs peuvent être toxiques: aérer la cabine une fois le feu éteint
. Problèmes de train
- le train ne descend pas: levier de train DOWN, fusibles train (à droite): vérifier; ampoules des lampes vertes et rouge: vérifier; position exacte du train (totalement non sorti, partiellement sorti): vérifier avec une aide extérieure (on passe en survol de piste, lentement, pour que les contrôleurs vérifient). Faire un dernier essai de sortie. Si échec: levier: DOWN, fusible train (à droite: tirer), utiliser la manivelle de secours du train (si plus de lumières de confirmation du train, tourner la manivelle au maximum -vers 50 tours); re-stocker la manivelle de secours
- atterrissage sans la roue avant: volets 1 cran, 90 kts en finale, au toucher ou quand l'atterrissage est assuré: mélange plein pauvre, hélices en drapeau, magnétos OFF, alternateur et batterie OFF, sélecteurs de réservoirs: OFF et abaisser la roue avant le plus doucement possible
- éclatement d'un pneu au décollage (roues principales ou roue avant): ne pas rentrer le train
. Divers
- alimentation croisée (crossfeed): le sélecteur de carburant du côté qui va fournir: MAIN ou AUX, sélecteur de carburant du côté qui va recevoir: CROSSFEED; vérifier le fuel flow
- fuite carburant nacelle en vol: si du carburant vaporise d'une nacelle: ne pas enlever de gaz, sélecteur de réservoirs: OFF, hélice: en drapeau (au moment ou le moteur s'éteint) et appliquer une procédure de mise en sécurité du moteur (voir ci-dessus à pannes moteur)
Voilà! Vous êtes maintenant au top de votre formation de pilote privé. Vous êtes à même de vous lancer dans des vols de longue durée voire des raids. Pour la suite, soit vous pourrez vous orienter vers des types spécifiques d'avion (avions anciens, hydravions, etc.), soit passer, par exemple, aux formations commerciales. Bons vols!
Website Manager: G. Guichard, site Lessons In Microsoft Flight
Simulator / Leçons de vol pour les Flight Simulator de Microsoft, http://flightlessons.6te.net.htm. Page Editor: G. Guichard. last edited: 5/27/2013. contact us at ggwebsites@outlook.com